Stopographie
Comme si la mort était une fête
Trop longue pour la fêter toute entière
Comme si tes larmes n'étaient que des postiches
Collées sous tes yeux seulement pour rire
Comme si ton prénom gisait dans l'entrée
Et qu'on se gondolait en marchant dessus
Comme si tu avais été la femme de ma vie
Alors que je n'étais qu'un homme à hommes
Comme si j'eus un jour porté le chapeau melon
Sans trop manger de fruits exotiques
Comme si les autres avaient été adorables
Mais peut-être qu'ils n'étaient pas que macabres
Comme si tu dansais la valse
Alors que tu préférais rougir sous le parapluie de grand-père
Comme si tout cela voulait dire quelquechose
Et que j'étais un génie du piano
Comme si on transgressait les règles de la vie
Pendant que d'autres se rouaient de coups tous seuls
Comme si on vivait depuis trop longtemps
Pour mourir aussi rapidement
Comme si tu était trop imbus de toi-même
Pour remarquer ta geule de conne
Comme si ma haine n'était que grandissante
Alors que tu n'étais qu'une immense erreur
Comme si j'étais là pour respirer
Soit, alors que je vive
Mais n'allez pas me dire ce que je dois faire
Il se peut que je réagisse mal
Il se peut que je vous hurle dessus
Que je me transforme en abominable furie
Que je lui dise enfin tout ce qu'elle a pu me faire souffrir
Alors qu'elle était sensée être ma meilleure amie
Comme si j'avais été un jour quelqu'un d'autre
Un homme sans coeur, un sauvage aimant le sang
Comme si je voulais jeter des personnes par-dessus la balustrade
Comme si la violence resolvait tout
Alors qu'on devrait aimer son prochain
J'aime bouddha
Il ne nous dicte aucune loi
A part celle d'être gros
Comme si les plaisirs les plus stupres
Pouvaient êtres les meilleurs
Comme si j'étais un insecte
Le genre d'insecte qu'on écrabouille juste en le touchant
Comme si on m'avait arrachée une aile
Et que depuis, j'avais peur de conduire
Donc je prenais le train
Parce que je suis pas l'autre pourri
Qui a l'fric pour se balader en jet
Même qu'un jour on mourra tous
Asphyxiés par nos propres déchets
Comme si on était tous trop cons
Pour se rendre compte que notre planète implose lentement
Comme si ma tête était une bombe à retardement
Qui n'a qu'une envie
Celle d'exploser
De la frapper
J'ai envie de partir
Loin mais pas chez Lui
J'ai envie qu'il me sorte de la tête
Qu'il n'ai jamais existé
Qu'il ne soit qu'un rêve
Une réalité que j'aurais faussée
Un cauchemard d'une nuit agitée
Un vieux roulement de tambour
Un faux-moneyeur qu'on aurait crucifié
Un violent mal-autru qu'on aurait suicidé
Mais où sont passés les éléphants roses ?
Mary-Jane nous aurait-elle tous fait disjoncté ?
Alors que je ne fume pas
Je ne me drogue pas
Mais j'ai besoin de boire
Pour oublier
Quelquechose que me hante aujourd'hui
Une mélodie mélancolique qui colle aux oreilles
Un geyser brulant qui refroifit les membres
Une violente envie de gerber
LA GALETTE LA GALETTE
Et des souvenirs désordonnés
Un morceau d'arc-en-ciel entre les dents
On aurait été plus beau
Qu'avec cette langue rougoyante
Qu'avec ce palet dégoutant
Qu'avec nos mots vulgaires
Qu'avec tout.
Trop longue pour la fêter toute entière
Comme si tes larmes n'étaient que des postiches
Collées sous tes yeux seulement pour rire
Comme si ton prénom gisait dans l'entrée
Et qu'on se gondolait en marchant dessus
Comme si tu avais été la femme de ma vie
Alors que je n'étais qu'un homme à hommes
Comme si j'eus un jour porté le chapeau melon
Sans trop manger de fruits exotiques
Comme si les autres avaient été adorables
Mais peut-être qu'ils n'étaient pas que macabres
Comme si tu dansais la valse
Alors que tu préférais rougir sous le parapluie de grand-père
Comme si tout cela voulait dire quelquechose
Et que j'étais un génie du piano
Comme si on transgressait les règles de la vie
Pendant que d'autres se rouaient de coups tous seuls
Comme si on vivait depuis trop longtemps
Pour mourir aussi rapidement
Comme si tu était trop imbus de toi-même
Pour remarquer ta geule de conne
Comme si ma haine n'était que grandissante
Alors que tu n'étais qu'une immense erreur
Comme si j'étais là pour respirer
Soit, alors que je vive
Mais n'allez pas me dire ce que je dois faire
Il se peut que je réagisse mal
Il se peut que je vous hurle dessus
Que je me transforme en abominable furie
Que je lui dise enfin tout ce qu'elle a pu me faire souffrir
Alors qu'elle était sensée être ma meilleure amie
Comme si j'avais été un jour quelqu'un d'autre
Un homme sans coeur, un sauvage aimant le sang
Comme si je voulais jeter des personnes par-dessus la balustrade
Comme si la violence resolvait tout
Alors qu'on devrait aimer son prochain
J'aime bouddha
Il ne nous dicte aucune loi
A part celle d'être gros
Comme si les plaisirs les plus stupres
Pouvaient êtres les meilleurs
Comme si j'étais un insecte
Le genre d'insecte qu'on écrabouille juste en le touchant
Comme si on m'avait arrachée une aile
Et que depuis, j'avais peur de conduire
Donc je prenais le train
Parce que je suis pas l'autre pourri
Qui a l'fric pour se balader en jet
Même qu'un jour on mourra tous
Asphyxiés par nos propres déchets
Comme si on était tous trop cons
Pour se rendre compte que notre planète implose lentement
Comme si ma tête était une bombe à retardement
Qui n'a qu'une envie
Celle d'exploser
De la frapper
J'ai envie de partir
Loin mais pas chez Lui
J'ai envie qu'il me sorte de la tête
Qu'il n'ai jamais existé
Qu'il ne soit qu'un rêve
Une réalité que j'aurais faussée
Un cauchemard d'une nuit agitée
Un vieux roulement de tambour
Un faux-moneyeur qu'on aurait crucifié
Un violent mal-autru qu'on aurait suicidé
Mais où sont passés les éléphants roses ?
Mary-Jane nous aurait-elle tous fait disjoncté ?
Alors que je ne fume pas
Je ne me drogue pas
Mais j'ai besoin de boire
Pour oublier
Quelquechose que me hante aujourd'hui
Une mélodie mélancolique qui colle aux oreilles
Un geyser brulant qui refroifit les membres
Une violente envie de gerber
LA GALETTE LA GALETTE
Et des souvenirs désordonnés
Un morceau d'arc-en-ciel entre les dents
On aurait été plus beau
Qu'avec cette langue rougoyante
Qu'avec ce palet dégoutant
Qu'avec nos mots vulgaires
Qu'avec tout.
Ecrit par ninoutita, le Samedi 2 Décembre 2006, 19:19 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Sa doi faire du bien d' ecrire un article comme sa et de le publier sur ton blog, dire sans vraiement dire...
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