Il y a une lueur étrange dans le ciel, malgré la nuit déjà tombée.
Une lueur qui ressemble un peu à l'espoir.

Tout à l'heure, les lampadaires se sont tous allumés en même temps, formant un balaie lumineux un peu magique.
Magique car leur lumière orange ressplendissait dans le ciel strié de lignes roses.

Un léger sourire squatte mon visage. Pas complétement étendu mais un peu quand même.
En signe de réconciliation avec... tout ce qui peut m'entourer.

Déjà je pense à ces vacances qui arrivent dans quelques jours seulement, et déjà je me réjouis de pouvoir penser à plus rien.

Est-ce la musique qui me rend sereine ?

Ou de repenser à cet asiatique ( encore un ! ) qui m'a donnée de quoi panser une toute petite plaie ?
Petite, mais très sanguinolante. J'avais les nerfs à vif cette fin d'après-midi là, dans le tram.
Encore dans le tram. A croire que je passe ma vie dans cet espace réduit.

Je n'a pas trop le temps d'écrire en ce moment. C'est aussi pour cela que j'attends les vacances avec impatience.
Pour lire virgin suicides aussi. Je l'ai déjà entre mes mains mais je ne veux que le commencer en étant tout à fait tranquille.

" Tout àààààààà fait "
Safia, tu vas vraiment vraiment me manquer. Nos bonnes tranches de marrade, nos folies intempestives, nos délires mal placés, nos passages aux chiottes, notre horreur sainte de la cantine... notre amitié qui dure déjà depuis trois années.
On s'oubliera pas, hein ?

Tiens, voilà une ombre obscur sur mes vacances. L'absence d'une amie.

et pas n'importe laquelle.


Cherry Blossom Girl. Jealous Guy. Goodnight Moon.

Puis les sifflements tranquils de mon père en fond.

Vivement les vacances.
Vivement Pas Paris.