Lettres aux souvenirs
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Oublie, oublie que le temps passe vite. Trop pour certain mais pas assez pour les autres. Nous ne sommes jamais contents même si fut un temps, nous faisons comme si.
Oublie, je t'en prie, qu'elle a violée les limites de l'incertain. Je n'aimerais pas la retrouver dans la cave à parler aux souris qui n'existent d'ailleurs pas. Enfin, dans ma cave.
Oublie, mes sorties la nuit, mes pieds congelés par la dureté du bitume glacé.
Oublie les je t'aime que j'ai lancé par pur hasard, à la volée comme des hirondelles libertines.
Oublie ses yeux à l'air merveilleux qui te présageait un amour immortel. Lui qui est papa maintenant. J'aurais dû le deviner.
Oublie le ciel de Méditerranée, l'odeur du Sud, le maquis qui griffait tes jambes, le soleil cuisant sur lequel le vent soufflait.
Oublie chaque pensée morbide.
Oublie les fées, elles sont toutes mortes. Ils les ont tués avec leur preuves d'amour inexistentes.
Oublie les tiramisus maison, elle ne les cuisinera plus jamais. Ou alors ?
Oublie ses lèvres qui semblaient sourire tout le temps, même lorsqu'il pleurait de désespoir.
Oublie tout. Traverse les nuages sans te percuter à leurs parois.
Oublie les bulles de Despe qui gazouillaient le long de ta gorge assoiffée.
Oublie l'odeur du bois ciré, du Mexique car celle qui te rattachait à ce pays est morte. Celle qui était le même jour que moi, mais 68 ans au par-avent.
Oublie les cris de joie de ta chérie rouquine, tu ne la gardes plus depuis longtemps.
Oublie ta peau qui vieillissait dans l'eau verte des chutes du Carbé.
Oublie tout ce que je t'ai dis là, ce ne sont que des vieux souvenirs .
Oublie, je t'en prie, qu'elle a violée les limites de l'incertain. Je n'aimerais pas la retrouver dans la cave à parler aux souris qui n'existent d'ailleurs pas. Enfin, dans ma cave.
Oublie, mes sorties la nuit, mes pieds congelés par la dureté du bitume glacé.
Oublie les je t'aime que j'ai lancé par pur hasard, à la volée comme des hirondelles libertines.
Oublie ses yeux à l'air merveilleux qui te présageait un amour immortel. Lui qui est papa maintenant. J'aurais dû le deviner.
Oublie le ciel de Méditerranée, l'odeur du Sud, le maquis qui griffait tes jambes, le soleil cuisant sur lequel le vent soufflait.
Oublie chaque pensée morbide.
Oublie les fées, elles sont toutes mortes. Ils les ont tués avec leur preuves d'amour inexistentes.
Oublie les tiramisus maison, elle ne les cuisinera plus jamais. Ou alors ?
Oublie ses lèvres qui semblaient sourire tout le temps, même lorsqu'il pleurait de désespoir.
Oublie tout. Traverse les nuages sans te percuter à leurs parois.
Oublie les bulles de Despe qui gazouillaient le long de ta gorge assoiffée.
Oublie l'odeur du bois ciré, du Mexique car celle qui te rattachait à ce pays est morte. Celle qui était le même jour que moi, mais 68 ans au par-avent.
Oublie les cris de joie de ta chérie rouquine, tu ne la gardes plus depuis longtemps.
Oublie ta peau qui vieillissait dans l'eau verte des chutes du Carbé.
Oublie tout ce que je t'ai dis là, ce ne sont que des vieux souvenirs .
Ecrit par ninoutita, le Mercredi 26 Octobre 2005, 23:45 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Re:
Mais parfois j'aimerai oublier et recommencer. Même si c'était mieux avant..
Merci pour ton passage ^_^
Merci pour ton passage ^_^
Re: Re:
Et oublie le vide qui nous accroche et qui nous accrochera encore ... Mais on est immortelles hein ?
bzouille
A lire sur le nouveau single de DEPECHE MODE
pour s'envoler avec toi et en avoir le frisson...
Merci....
Artur
buleuse