Un puit ouvert sur le ciel
J'enroule lentement une mèche autour de mon annulaire. Le velux est ouvert sur l'immensité grise. Des larmes, peu, qui s'emmêlent avec quelques gouttes de pluie.
La lumière des lampadaires qui se sont déjà allumés. La nuit n'est pas tombée. Juste le ciel délicieusement sombre.
Un souffle d'air vient soulever mes cheveux. J'ai besoin de calme.
Anthony and the Jonsons qui murmure à travers la chaine hifi. J'arbore un sourire un peu sombre mais qui luit étrangement à travers l'obscurité de ma chambre et des cieux.
Je viens d'aller chez Alex si bien que j'ai encore la tête un peu ailleurs...
Et les mots viennent un peu au hazard, s'entr'choquent ou s'épousent parfaitement.
Je ne sais pas si c'est lui qu'il me fait cet effet là ou non. Il est tellement magique. Chacun de ces gestes est délicat est signifie quelque chose... tout en restant naturel. Ce n'est pas un garçon maniéré, juste un garçon subtile. Et son doux parfum m'ennivre. Pourtant je n'ose même pas imaginer tomber amoureuse de lui, malgré que j'ai de plus en plus de mal à accepter l'existance de sa petite amie.
Cette fille avec les cheveux coupés à la garçonne, d'un rouge flamboyant et aux yeux très foncés, très, trop, déterminés. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle me fait peur mais parfois elle provoque quelques frissons le long de ma colonne vertébrale.
Alex a un puit dans son jardin.
Il me l'a appris d'un coups, ses yeux bleus clairs légèrement plissés, l'air sérieux. Puis on s'est gondolé. Parce qu'on rit pour un rien, et que les puits au fond des jardins sont très sympatiques. On est allé le voir, là, en s'engouffrant dans le ciel bleu qui était devenu gris souris, marchant dans l'herbe tendre et humide.
Puis on s'est assis au bord du puit et on a parlé plus que d'habitude. En laissant moins de place au silence. Toujours il m'a regardé dans les yeux avec ces foutus siens de yeux, trop beaux, trop charmants.
A en tomber au fond du puit. A s'en noyer dans l'herbe humide. A en étouffer dans le ciel gris.
Je suis pas amoureuse. Mais.
Parce que je sais qu'il n'y aura jamais de 'nous' avec lui. Tandis qu'avec l'autre c'est possible.
Ma vie sentimentale est comme mes cheveux quand ils sont très longs. Elle est remplie de noeuds.
La lumière des lampadaires qui se sont déjà allumés. La nuit n'est pas tombée. Juste le ciel délicieusement sombre.
Un souffle d'air vient soulever mes cheveux. J'ai besoin de calme.
Anthony and the Jonsons qui murmure à travers la chaine hifi. J'arbore un sourire un peu sombre mais qui luit étrangement à travers l'obscurité de ma chambre et des cieux.
Je viens d'aller chez Alex si bien que j'ai encore la tête un peu ailleurs...
Et les mots viennent un peu au hazard, s'entr'choquent ou s'épousent parfaitement.
Je ne sais pas si c'est lui qu'il me fait cet effet là ou non. Il est tellement magique. Chacun de ces gestes est délicat est signifie quelque chose... tout en restant naturel. Ce n'est pas un garçon maniéré, juste un garçon subtile. Et son doux parfum m'ennivre. Pourtant je n'ose même pas imaginer tomber amoureuse de lui, malgré que j'ai de plus en plus de mal à accepter l'existance de sa petite amie.
Cette fille avec les cheveux coupés à la garçonne, d'un rouge flamboyant et aux yeux très foncés, très, trop, déterminés. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'elle me fait peur mais parfois elle provoque quelques frissons le long de ma colonne vertébrale.
Alex a un puit dans son jardin.
Il me l'a appris d'un coups, ses yeux bleus clairs légèrement plissés, l'air sérieux. Puis on s'est gondolé. Parce qu'on rit pour un rien, et que les puits au fond des jardins sont très sympatiques. On est allé le voir, là, en s'engouffrant dans le ciel bleu qui était devenu gris souris, marchant dans l'herbe tendre et humide.
Puis on s'est assis au bord du puit et on a parlé plus que d'habitude. En laissant moins de place au silence. Toujours il m'a regardé dans les yeux avec ces foutus siens de yeux, trop beaux, trop charmants.
A en tomber au fond du puit. A s'en noyer dans l'herbe humide. A en étouffer dans le ciel gris.
Je suis pas amoureuse. Mais.
Parce que je sais qu'il n'y aura jamais de 'nous' avec lui. Tandis qu'avec l'autre c'est possible.
Ma vie sentimentale est comme mes cheveux quand ils sont très longs. Elle est remplie de noeuds.
Ecrit par ninoutita, le Jeudi 2 Mars 2006, 20:36 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Je te prête une mèche de cheveu et mes yeux... ma fenêtre n'est pas ouverte mais je crois qu'on en arrivera au même résultat...
Comme à chaque fois, le sourire aux yeux je retrouve tes mots..." A en tomber au fond du puit. A s'en noyer dans l'herbe humide. A en étouffer dans le ciel gris." ceux là,parce qui'ls reviennent... et on s'est gondolé... j'ai adoré... plein de bisous ma belle... ah aussi, serait-ce immorale de dire que jamais n'existe pas...
Re:
Merci ! Je suis contente à chaque fois que tu reviens !
Non ça ne serait pas immorale mais... il aime sa copine et j'ai rien à faire là-dedans.
Non ça ne serait pas immorale mais... il aime sa copine et j'ai rien à faire là-dedans.
Am-Stram-Gram