Tendrement
--> ... joyeux noël !
Le nouveau cd de Jean-Louis Aubert dans les oreilles. La salsa d'hier, puis du Mozart et enfin des chansons payardes qui font suffoquer de rire. Parce que la famille plus je la subis et plus je m'y attache ferme.
Au fond du coeur, il y a quand même un petit pincement. Un pincement que je ne décrirais pas... ça pourrait paraître ridicule.
Les visages quelque peu rougis de ma soeur et moi puisque le champagne est de la partie.
Le saumon un poil suèdois. Le repas sent l'espagne. Le tiramisu préparé avec mon frère.
Et puis ce matin. Les cadeaux sous le sapin, dans les chaussures, à côté. Mes vieilles baskets qui croulent sous le poid des papiers brillants.
J'adore Noël.
Les noeuds pourpres, bouclés comme mes cheveux.
La paire de ciseau qui gît pas loin, " au cas ou ! ".
Mon frère qui range ses précieux présents consciensieusement près de lui. Moi qui arrache le papier, c'est déchirant, c'est beau presque.
Comme une enfant.
Mes parents sont peut-être un peu trop généreux. Ils aiment faire plaisir, offrir. Une étrange satisfaction se lit sur leurs visages à chaque cadeau dénudé.
Dénudée... le froid qui perce le nouveau pull bleu marin et brun chocolat. Tout doux. Les yeux un peu émerveillés devant ma rivière qui coule lentement dans le début de la nuit.
Ca fait longtemps que j'y étais pas retourner ainsi, en solitaire.
Un nouveau carnet en main, je m'assois tranquillement dans l'herbe. Un beau carnet avec des pages tendres comme la neige. Invisible ce réveillon.
L'envie d'écrire me revient peu à peu.
Pas qu'elle avait disparu mais la sensation de se sentir un tout petit peu amoureuse la rend plus présente.
Amoureuse... pour une fois ce mot ne me parait pas si hypocrite.
Pour une fois.
Au fond du coeur, il y a quand même un petit pincement. Un pincement que je ne décrirais pas... ça pourrait paraître ridicule.
Les visages quelque peu rougis de ma soeur et moi puisque le champagne est de la partie.
Le saumon un poil suèdois. Le repas sent l'espagne. Le tiramisu préparé avec mon frère.
Et puis ce matin. Les cadeaux sous le sapin, dans les chaussures, à côté. Mes vieilles baskets qui croulent sous le poid des papiers brillants.
J'adore Noël.
Les noeuds pourpres, bouclés comme mes cheveux.
La paire de ciseau qui gît pas loin, " au cas ou ! ".
Mon frère qui range ses précieux présents consciensieusement près de lui. Moi qui arrache le papier, c'est déchirant, c'est beau presque.
Comme une enfant.
Mes parents sont peut-être un peu trop généreux. Ils aiment faire plaisir, offrir. Une étrange satisfaction se lit sur leurs visages à chaque cadeau dénudé.
Dénudée... le froid qui perce le nouveau pull bleu marin et brun chocolat. Tout doux. Les yeux un peu émerveillés devant ma rivière qui coule lentement dans le début de la nuit.
Ca fait longtemps que j'y étais pas retourner ainsi, en solitaire.
Un nouveau carnet en main, je m'assois tranquillement dans l'herbe. Un beau carnet avec des pages tendres comme la neige. Invisible ce réveillon.
L'envie d'écrire me revient peu à peu.
Pas qu'elle avait disparu mais la sensation de se sentir un tout petit peu amoureuse la rend plus présente.
Amoureuse... pour une fois ce mot ne me parait pas si hypocrite.
Pour une fois.
Ecrit par ninoutita, le Samedi 24 Décembre 2005, 18:56 dans la rubrique Journal qui se veut intime .