S(au)nate en une déci(pas)belle par octave
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© Ninoutita
Je peux assurer que ce dicton, ce proverbe, cette chose sans but ni nom, est fausse.
Levée à midi et demi, les yeux plein de larmes. Des larmes de fille qui a encore sommeil.
Le vin blanc d'avant hier fait encore roucouler mon ventre. On était bien tous les quatre, Dem Gone de Gentleman dans les oreilles, des gouttes de sueur perlant sur nos front pas encore hâlés, la satisfaction d'être coupés du monde dans le sauna de Daaweed. La jeunesse dorée de Province, sans rally, sans gucci, sans champomy. Juste deux filles et deux garçons qui ont envie de se sentir bien.
Puis se rafraichir tous les quatre sous une douche une place. Parfois j'me dis que la vie est belle.
Elle l'est.
Malgré ce foutu manque de je ne sais quoi.
Je la voudrais plus pimenter.
N'empêche qu'au début de cet article je crachais sur un dicton et que je finis par raconter ma soirée d'avant-hier qui m'a fait me levée aussi tard que les autres jours. Non, non, non, le jour n'appartient pas à ceux qui se lèvent tôt puisque ceux-là ne connaissent jamais le vagabondage matinal. Le vagabondage matinal ?
Vous savez, lorsqu'on est pas vraiment endormie mais pas franchement éveillé non plus et que notre subconscient glisse de rêves en rêves.
Parfois j'aimerai dormir toute ma vie et ne faire que rêver. Parce qu'en général mes rêves traduisent mes souhaits, mes espérances, mes envies les plus profonds. Et que ces rêves-là sont plus présents lorsque je dors jusqu'à pas d'heure que lorsque je me réveille à neuf.
Il y a quelques minutes j'ai reçu un texto d'Octave, un garçon que j'avais rencontré aux eurockéennes mais dont je n'avais pas parlé dans mon espèce de compte-rendu; sûrmement parce que j'avais les yeux emplis de la silhouette de June. On avait dansé ensemble sur Arcade Fire et au camping on était resté beaucoup ensemble, à parler, danser, rire, chanter et... s'embrasser. J'étais un peu îvre et mes idées n'étaient pas très très claires. Le lendemain on s'est échangé les numéros de téléphone en se disant réciproquement que les baisers de la veille n'étaient que des preuves de nos ivresse respectives. Et puis il y a dix minutes je reçois un texto de sa part, une semaine et deux jours après qu'on se soit quitté.
Je pense beaucoup à ta joie de vivre que retranscrivait ton beau sourire, à ton parfum, enfin bref à toi, depuis une semaine. Je pensais que ç'allait passé mais non et tu vois, je te l'écris même pour te le dire. J'aimerai beaucoup qu'on se revoit.
Je dois dire que ça m'a flattée parce que j'ai l'impression que c'est un garçon sincère. Enfin, j'espère.
En plus il n'a qu'un an de plus que moi. Mais ce n'est pas une raison pour commencer à s'intéresser à lui comme ça, presque par défaut. N'empêche qu'il est très beau. Trop beau même. Très blond, très grand, très souriant. Et tout ça d'un coups pour une fille ordinaire comme moi, ça fait très... ça fait trop.
Ecrit par ninoutita, le Mardi 10 Juillet 2007, 16:59 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Ce texto en est la preuve.
Et puis aussi ces photos et tout ce dont tu parles.
Tu n'es pas une fille ordinaire
et ta vie ne manque pas de piment.
Et puis aussi ces photos et tout ce dont tu parles.
Tu n'es pas une fille ordinaire
et ta vie ne manque pas de piment.
Safiote*
11-07-07
à 17:38
N'empêche qu'il est très beau. Trop beau même. Très blond, très grand, très souriant. Et tout ça d'un coups pour une fille ordinaire comme moi, ça fait très... ça fait trop.::::::
-----> ça fait jamais trop pour nous les filles!!
Y m'fait sourire ton texte, il est comme ensoleillé (et les photos très le riante)
ça change (du dernier) et tant mieux =D