C'est un cercle vicieux. On en veut. On en veut plus. Puis on y repense, et c'est foutu.
Qu'il soit brun, blond, bleu, berk, beau, bidon, barbouillé, binoclard, bellâtre, basketeur, basque, berlingot, bucolique, baroudeur, bâtard, boutonneux, bizarre ou même babibel, on irait bien jusqu'à Babel le trouver. Malheureusement à force de marcher, on a des cloques plein les pieds et on désespère d'un jour le trouver.

Faudrait laisser faire les choses et se rencontrer un jour à une Taverne Française avec dans les yeux le reflet de la grenadine qu'on est entrain de siroter.
Ce serait la vie en rose, on s'est vu on s'est reconnu, on refera le monde sur ton lit une place moelleux confortable avec dans la main, celle de l'autre. Le bonheur nous couperait presque la parole par interval d'embrassades bien méritées après avoir trop parlé de ce globe bleuté qui nous supporte tant bien que mal.


Ce serait comme une valse très lente. Et tes yeux couleur menthe.




J'arrête mes salades parce qu'il faut que je me mette aux frites. Oui, je parle en Belgique en Août.
J'ai reçu un texto stupide au petit matin. Enfin, il était midi et demi. Je l'ai lu et j'ai explosé de rire. L'eau de rose me donne envie de vomir. Et les textos à la con aussi.
Je voudrais recevoir des textos simples, courts et directs. Pas des ôdes à la nature romanesques et interminables.

"on se voit ?"

Oui. Oui. Et re-oui. Où tu veux dans les champs, dans mon lit, dans ta cuisine, dans la baignoire de Gerald Bontacure, partout sauf dans nos rêves.

D'ailleurs mes rêves sont beaux en ce moment.
J'y rencontre David Bowie, Damon Albarn m'enlace et je fais un slam au concert de Beirut sur mille gitans entrain de valser. Les lumières sont rouges, orangées, des lumières chaudes et plus ennivrantes encore que celle du soleil.

Dans deux jours je vois Damon Albarn en vrai aux eurockéennes.
Dans deux jours.

Je vais bien. Enfait non.

Je vais amère.