Mes mains sont glacées. J'avale mon chocolat froid avec difficulté. Ma petite chienne a fait une crise d'épilepsie. Elle n'en avait jamais faites auparavant.
Je suis angoissée à l'idée que cela recommence. Surtout que le vétérinaire chez qui nous l'avons amenée était à la limité de l'incompétance mais notre vétérinaire à nous n'était pas de garde.
Et puis je me sens un peu amoureuse. Qu'un petit penchant mais quand même. En plus ce penchant est iréalisable.
Je veux dire par là qu'il ne faut pas que je rêve. Les rêves sont beaux mais sont souvent un peu meurtrier.

Ce soir Quentin me manque horriblement. J'ai envie de le rejoindre, où qu'il soit. Mais je n'ai pas la force de mettre fin à une vie qui n'a rien d'affreux.

C'est quand même terrible de mettre fin à ses jours. C'est un pur acte de lâcheté mêlé d'insouciance. Mais ce n'est que mon avis.

J'ai passé un dimanche de vacance peu agréable. Mes ongles rongés en témoignent. J'ai les yeux ombrés naturellement.

Je suis fatiguée et triste.
Je suis profondément inquiète pour ma petite bête d'amour. Cette chienne qui m'apporte tant de réconfort, d'affection et qui fait naitre une infime tendresse en moi, sans le vouloir, sans le savoir, inconsciemment.

Vivement l'année 2006. Une année de changement j'espère. Vivement le 24 au soir.


Je n'arrête pas de bosser ma guitare. Je m'améliore de plus en plus au morceau stairway to heaven. J'aimerais arriver à le jouer aussi bien, aussi intensément que mon Quentin.
Mais je n'ai pas cette capacité alors je me contente de le jouer ' bien '.

Je pleure. Je n'arrête pas aujourd'hui.

Mais roulez donc chères larmes, venez vous écraser sur mes faux espoirs, venez écraser mes doigts, venez chérir la paume de ma main, venez embrasser le sol, venez crier sur les cordes, venez chanter au désespoir, venez rire de mon chagrin, venez dégringoler vers cette fin d'année toute proche.

J'ai envie de cesser de trop laisser aller ces bouts d'eau salée.

J'ai envie d'aimer quelqu'un.

Ma petite Daisy, t'en vas pas.