Mais sans trépas, on ne vit pas !
© Ninoutita



Tu crois qu'elle brise tes espoirs les plus vains, elle a raison. J'admire pronfondément sa manière, bien à elle, de te trainer dans la boue. A bout, toi ? Ils se moquent de toi et tu réagis mal ? Quel mal à cela ? Serais-tu faible ? Désolée, cette fois je ne suis pas de ton côté. Ce n'est pas dans mon lit que tu iras te réchauffer, ce n'est pas dans mes bras que tu iras pleurer. J'en ai assez d'être l'éternelle deuxième.
"Mais avec toi, c'est différent."
Laisse-moi hurler de rire, me rouler par terre, piailler des chants de Noël, c'est dépassé.
Tes belles paroles ne me font plus aucun effet.
Tu te foutrais de moi en lisant ces mots, chuchotant méchament que je me la joue femme fatale, peu m'importe, tu as perdu cette fois-ci.
Et j'en suis si ravie.


C'est arrivé au téléphone, je l'entends crier en pleurant, pleurer en criant, elle t'insulte il me semble, tu ne réponds rien et tu continues à bavasser avec moi. C'est à ce moment là que je sens un sentiment proche de la haine m'envahir, je raccroche en te surprenant. Tu rappelles, tu es têtu, j'aimais bien cela avant, maintenant j'exècre. Je raccroche à nouveau, tu n'es pas le seul à être têtu. Tu n'es pas le seul, mets ça dans ta tête.