La lune se lève, la lune s'élève...
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Il y a des journées comme cela, où on regrette d'avoir quitter sa couette moelleuse, son cocon familliale, sa maison chaleureuse.
Une de ces journées où les minutes coulent doucement comme les larmes sur la joue.
J'ai beaucoup pleuré. En essayant de me cacher, parce que j'avais pas envie qu'ils me demandent pourquoi cette tristesse. Leurs rires stupides qui résonnent. J'ai les mains moites dans mes poches. Plus qu'une semaine avant les vacances, mais une putain de semaine, pleine d'examens, d'oraux, de travail. Qu'est-ce que j'en ai marre de bosser, qu'est-ce que j'en ai marre de ces prof bourreaux, qui se croient déjà en terminale.
Et Alex qui me téléphone, de son patelin de Lorraine paumé. Je lui ai raconté mes petits malheurs. Il m'a rassurée. Il me dit souvent "je t'aime" mais celui-ci m'a fait encore plus pleuré. Il ne sait toujours pas ce qu'il veut et moi j'en ai assez d'attendre. Il ne joue pas avec mes sentiments, étant donné que ceux-ci ne sont qu'amicaux. Mais merde, ces trois petits mots qu'il me glisse souvent à l'oreille ne sont ni futiles ni légers.
Des paroles d'Indochine me reviennent, "Le Grand Secret" une de leur chanson que je préfère :
Laisse-moi être comme toi
Laisse-moi être toi
Laisse-moi être ton sang
Laisse-moi un peu de temps
Je rougirai quand je te verrai
Et quand je te parlerai
Mais quand les lumières seront éteintes
Je te dirigerai sans crainte
Laisse-moi faire comme un garçon
Laisse-moi cette illusion
Laisse-moi être ton roi
Laisse-moi le faire comme toi
Je te montrerai
Comment on fait
Et puis je te remplacerai
Je ferai comme une fille qui se défend
Une fille qui perd son sang
Laisse-moi être comme toi
Laisse-moi plusieurs fois
Laisse-moi être tes yeux
Laisse-moi faire l'amoureux
Mais si un jour
Tu devais t'en aller
Est-ce que tu pourrais bien m'emporter
Mais si un jour tu pouvais
Tout quitter
Est-ce que tu pourrais garder notre secret
Laisse-moi être ta croix
Laisse-moi essayer
Laisse-moi être juste toi
Laisse-moi être comme toi
Je te laisserai trouver la voie
Et puis je penserai comme toi
Comme une fille qui voudra prendre son temps
Comme si c'était la dernière fois
Si tu devais un soir
Est-ce que tu m'emmènerais
Mais t'envoler sans moi
Est-ce que tu m'emmèneras
Mais si un jour
On pouvait s'en aller
On pourrait bien enfin s'emmener
Mais si un jour on pouvait
Se quitter
On pourrait bien enfin
Se retrouver
Quand j'écoute cette chanson, je me revois à essayer d'aimer des personnes plus que je ne devrais.
Fred, Alex, Bastien... Suzanne, aussi.
Quentin me manque énormément en ce moment. Quand il est parti, je n'ai pas réalisé, malgré qu'il ait quitté la vie devant mes yeux. Mais je ne pouvais pas croire à une mort aussi précipitée.
Plus le temps passe et plus je réalise qu'il ne reviendra jamais. Je ne verrais plus sa bouche qui semble sourire tout le temps.
Je ne reverrai jamais ses yeux verts. Ni sa façon de jouer de la guitare, les yeux presque fermés.
" Un seul être vous manque et tout est dépeuplé "
Safia aussi me manque. Pas de la même manière, bien sûr, parce qu'elle est bien vivante mais au bahut parfois, malgré que j'ai d'autres amis, je sens un peu de solitude me peser.
Heureusement qu'on va se revoir, bientôt.
Le petit ami irlandais de ma soeur est arrivé hier, il reste à la maison jusqu'à Juin, puis ils repartent bosser à Dublin pour l'été.
Premier article de février, déjà.
Février, aussi glacé que Janvier mais avec en plus, l'espoir d'un printemps pas si loin que ça.
Une de ces journées où les minutes coulent doucement comme les larmes sur la joue.
J'ai beaucoup pleuré. En essayant de me cacher, parce que j'avais pas envie qu'ils me demandent pourquoi cette tristesse. Leurs rires stupides qui résonnent. J'ai les mains moites dans mes poches. Plus qu'une semaine avant les vacances, mais une putain de semaine, pleine d'examens, d'oraux, de travail. Qu'est-ce que j'en ai marre de bosser, qu'est-ce que j'en ai marre de ces prof bourreaux, qui se croient déjà en terminale.
Et Alex qui me téléphone, de son patelin de Lorraine paumé. Je lui ai raconté mes petits malheurs. Il m'a rassurée. Il me dit souvent "je t'aime" mais celui-ci m'a fait encore plus pleuré. Il ne sait toujours pas ce qu'il veut et moi j'en ai assez d'attendre. Il ne joue pas avec mes sentiments, étant donné que ceux-ci ne sont qu'amicaux. Mais merde, ces trois petits mots qu'il me glisse souvent à l'oreille ne sont ni futiles ni légers.
Des paroles d'Indochine me reviennent, "Le Grand Secret" une de leur chanson que je préfère :
Laisse-moi être comme toi
Laisse-moi être toi
Laisse-moi être ton sang
Laisse-moi un peu de temps
Je rougirai quand je te verrai
Et quand je te parlerai
Mais quand les lumières seront éteintes
Je te dirigerai sans crainte
Laisse-moi faire comme un garçon
Laisse-moi cette illusion
Laisse-moi être ton roi
Laisse-moi le faire comme toi
Je te montrerai
Comment on fait
Et puis je te remplacerai
Je ferai comme une fille qui se défend
Une fille qui perd son sang
Laisse-moi être comme toi
Laisse-moi plusieurs fois
Laisse-moi être tes yeux
Laisse-moi faire l'amoureux
Mais si un jour
Tu devais t'en aller
Est-ce que tu pourrais bien m'emporter
Mais si un jour tu pouvais
Tout quitter
Est-ce que tu pourrais garder notre secret
Laisse-moi être ta croix
Laisse-moi essayer
Laisse-moi être juste toi
Laisse-moi être comme toi
Je te laisserai trouver la voie
Et puis je penserai comme toi
Comme une fille qui voudra prendre son temps
Comme si c'était la dernière fois
Si tu devais un soir
Est-ce que tu m'emmènerais
Mais t'envoler sans moi
Est-ce que tu m'emmèneras
Mais si un jour
On pouvait s'en aller
On pourrait bien enfin s'emmener
Mais si un jour on pouvait
Se quitter
On pourrait bien enfin
Se retrouver
Quand j'écoute cette chanson, je me revois à essayer d'aimer des personnes plus que je ne devrais.
Fred, Alex, Bastien... Suzanne, aussi.
Quentin me manque énormément en ce moment. Quand il est parti, je n'ai pas réalisé, malgré qu'il ait quitté la vie devant mes yeux. Mais je ne pouvais pas croire à une mort aussi précipitée.
Plus le temps passe et plus je réalise qu'il ne reviendra jamais. Je ne verrais plus sa bouche qui semble sourire tout le temps.
Je ne reverrai jamais ses yeux verts. Ni sa façon de jouer de la guitare, les yeux presque fermés.
" Un seul être vous manque et tout est dépeuplé "
Safia aussi me manque. Pas de la même manière, bien sûr, parce qu'elle est bien vivante mais au bahut parfois, malgré que j'ai d'autres amis, je sens un peu de solitude me peser.
Heureusement qu'on va se revoir, bientôt.
Le petit ami irlandais de ma soeur est arrivé hier, il reste à la maison jusqu'à Juin, puis ils repartent bosser à Dublin pour l'été.
Premier article de février, déjà.
Février, aussi glacé que Janvier mais avec en plus, l'espoir d'un printemps pas si loin que ça.
Ecrit par ninoutita, le Mercredi 1 Février 2006, 22:09 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Re:
Je te rappelle dès que je peux... j'ai des semaines pires que chargées en ce moment !
Bisouuuus mon camarade.
Petit. :)
Bisouuuus mon camarade.
Petit. :)
rapelle-moa pr qu'on tire ça au clair rapidment
g trop envie de te parler de vive-voix, en face de toi