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La jeunesse est folle... mais les vieux cachent bien leur jeux. Et finalement sans Lui c'était mieux.

On a foulé les pavés toute la soirée et tout le début de la nuit.
Il a fait chaud mais comme il faut, le ciel était clair et puis le noir, c'est beau. Les lumières de la ville étaient joyeuses, la musique venait toquer à nos tympans à chaque coin de rue.
Quelques groupes m'ont marquée, surtout celui de métal, là, au fond de la rue, qui était... absurde. Mais c'était drôle de les voir secoueur leur tête à cheveux longs. J'envierai presque leur lisseur.
J'ai adoré ce groupe de 'vieux' qui faisaient du reggae, du rock et du blues, la batterie comme une fleur dans l'herbe fraiche.
Le chanteur était grisonnant avec des lunettes comme John Lennon et l'air tellement tellement jeune.

Comme ma Rafi: j'aime l'idée que tout le monde dans toute la France (et même dans presque toute l'Europe) soit en quelquesorte réuni.
La musique est vraiment universelle. Je pense qu'il est impossible de la détester.


Mais ce n'est pas fini. Il y a eu ces discussions incroyables avec ma Sarague, sur un morceau d'embarcadère, les pieds dans l'Ill noire mais où se reflètent les lampadaires. On a même été prise en photo par deux personnes qui étaient de l'autre côté du fleuve. Peut-être parce qu'on avait pas l'air complétement humaine dans l'obscurité de ce premier jour d'été.
Moi avec ma coupe à la Minnie Mouse, elle avec ses cheveux roses.

Rose comme le soleil couchant.
Encore des souvenirs.

Vive la musique.

*Belle photo d'un certain stefbac.