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In a dream, I was a werewolf.
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©Ninoutita



C'est d'abord la faim qui s'évapore. Les yeux qui ont du mal à se fermer. Les dents à mâcher. Les espérances à cesser.
Le temps se profile avec une lenteur suspecte, qui est le malin, auteur de cette suspension ? Qu'il se dénonce.
Je pédale bien droite sur le vélo, à vive allure, quelqu'un m'a-t-il surpris entrain de ralentir en passant devant un quelque part où quelqu'un se cache.
Non, non. Puis je repars encore plus vite, le sentiment d'être affreusement pitoyable écrase mon crâne, je suis bien moins droite sur ma bicyclette dès l'instant où j'ai passé l'endroit, je fléchis tendr... lourdement.
Je crois comprendre qu'il faut que cette idée me sorte de la tête. Je cours sans doute à ma perte. Je n'ai pas envie qu'on me ramasse à la petite cuillère. J'ai besoin de mon coeur pendant un bout de temps encore -enfin je l'espère- il n'est pas encore temps de s'en débarrasser trop précocement, de le briser à nouveau.
Mais alors, laisse moi encore espérer jusqu'à la prochaine rencontre, donne-moi cet espoir-là, cette minuscule possibilité, laisse-moi ça au moins.
Juste quoi, sept jours ?
Je n'aime pas attendre. Mon esprit a tendance à se détraquer trop vite. Je perds facilement contrôle. Et un paradoxe m'anime toute entière. J'ai beau répéter que c'est impossible, j'imagine l'avenir à ses côtés.
Connerie.
Franchement, je suis vraiment mal barrée.
J'ai l'infâme impression que mon été va être tout désillusionné. Je ne veux pas de désespoir, j'ai trop peur de la déception. Bientôt un an que ce qui n'aurait pas dû se produire s'est produit. La tente, le vacarme environnant, la nuit, l'alcool, sa peau. Joli résumé de ce qui aura été le commencement. Mais seulement, je veux une renaissance, ce début ne me plait plus puisqu'il était voué à ne pas durer. Seulement une moite moitié de nuit. Je me suis enfuie au petit, très petit matin, les cieux blancs : je lui avais bien dit, "demain, il pleut". La nuit, il pleuvait déjà des trombes d'eau, la toile n'était pas assez étanche, elle menaçait de nous tromper, de nous découvrir. Elle a tenu. Mon souvenir est également tenace. Et toi, June ? Tu t'en souviens, n'est-ce pas ?
Et nos entrevues d'après, mes larmes, tes bras : tout est un putain de constant résumé. On ne peut pas, c'est ça ?

J'ai cessé d'écouter de la musique qui me rappelle ta présence. Elle est déjà omniprésente alors autant ne pas abuser en la rendant sonore.

Êtes-vous prêts à me rattraper ?
La chute risque d'être brutale, même si je l'appréhende que trop.





Ecrit par ninoutita, le Lundi 2 Juin 2008, 21:45 dans la rubrique Journal qui se veut intime .

Commentaires :

aphone
aphone
03-06-08 à 16:55

Enorme bisous en passant.

(j'ai alluciné ce weekend, j'étais chez Reno à Mouffetard et j'ai entendu crié mon prénom dans la rue, mais bon, ça devait pas être toi en fait =) )

 
ninoutita
ninoutita
03-06-08 à 18:22

Re:

Mais heu oui, mais je n'habite pas à Paris :)

 
P.
03-06-08 à 17:18

.

Look back with no remorses...

 
passionnee-par-les-reves
passionnee-par-les-reves
07-06-08 à 13:01

Il y a toujours ce tourbillon dans tes mots qui font si plaisir à lire. Plaisir peut-être pas. Mais qui impressionnent, incontestablement.

 
ninoutita
ninoutita
09-06-08 à 21:46

Re:

Je te remercie Luciole, ça fait longtemps que je ne suis pas venue voir ce qu'il se passait chez toi.