Everybody gotta learn something
© Ninoutita
Aujourd'hui, j'ai mis le pendantif que tu m'avais offert pendant cette inoubliable semaine. C'est fou comme l'amour que j'ai encore pour toi me pèse maintenant. Cet amour qui était si léger, tellement agréable et doux les premiers mois s'est transformé en un poid douloureux qui me fait verser plus d'une larme. Et j'me sens pas maline, moi, de retourner le couteau dans la plaie en portant ton cadeau. Et je ne me sens pas non plus très maline de me déchainer sur mes pauvres veines. Ca ne m'était jamais arrivée avant mais j'ai l'impression de ne plus être moi. De devenir une adolescente mal dans sa peau.
J'ai honte.
Arrivée en avance ce matin, je fonce chercher un livre sur le mécénat de la Renaissance au Cdi mais malheureusement quelqu'un a déjà mis la main dessus. C'est alors que j'aperçois le mâle de notre chère Shtoofel'crew ou mamouth Rasta. On parle de la soirée du 6 chez mamouth la croute (oui, c'est un terme affectueux chez les mamouth) et du moment où il a eu sa deuxième cuite. Si on avait été des vieux alcoolics ont aurait presque eu la larme à l'oeil. Cependant nous savons nous tenir, NOUS, alors nous avons abordez le sujet en riant gaiment, tels deux mamouth qui aimons roudoudou. Nos vies sont tellement passionnantes. Pleines de souvenirs fantasques, d'uthopies troubles, de rêves croupis. Accroupis. Du verbe croupir. Non mais non.
Hé le clown, faudrait peut-être que tu saches que le cirque d'hiver a fermé, que les temps ont changé et que les vents ont tourné. Hé le clown, tu ne pourras plus jongler avec les mots, offrir aux enfants des marchmalows et claquer des doigts au rythme du piano. Hé clown c'est que t'étais un peu ridicule avec tes grands pull et tes yeux comme de grosses bulles. Hé clown on n'savait pas que t'étais triste. Hé clown pourquoi t'es parti, pourquoi tu nous as laissé ?
J'avale pas les riettes !
Ecrit par ninoutita, le Dimanche 7 Janvier 2007, 22:12 dans la rubrique Journal qui se veut intime .