Je ne sais pas où nous mènera la vie
Que ce soit chez toi ou bien dans mon lit
Et sur qui faudra-t-il compter plus tard ?
Qui nous emmènera accomplir nos espoirs ?

Tant de promesses tenues,
Tant de soirée passées à rêver,
Tant de limites à ne pas dépasser,
Tant de paroles mises à nues.

Croire en soi, croire en toi, croire en l'autre mais surtout pas en lui.
Surveiller ses arrières, se méfier des barrières et chassez tous ces airs.

Se donner du temps après avoir tellement couru après.
Se mêler des histoires de personnes dépourvus de qualités.

Et t'aimer, sans regrets, trop longtemps, trop tout le temps. Quelle absurdité.

Mais quand j'serai morte, elles seront parties où les sensations ? Les émotions ?
Et nos contemplations devant la plaine baignée par le soleil.
Toutes ces rivières à caractères enfouie sous l'eau amère.
Les cieux laiteux piqués par quelques foudres explosives.
Nos cris sous le son festif des youkoulélés.
Mais j'en ai marre de ta désinvolture vulgaire.
Même si avant elle était belle.

Je supporte plus ces oiseaux trop gris.
Et le soleil est plus attractif que jamais.
Jamais n'est plus français.

Toujours par contre, si.