" C'est pas qu'on se sent différent "
Mais qu'est-ce qu'on se sent heureux desfois en rentrant chez soi.
Les fesses toutes engourdies par les huit heures et demi de voiture, les oreilles bouchées parce que Téléphone, Souchon, The Clash, Nick Drake trop fort, le teint un peu blafard malgré la peau qui s'est hâlée tout doucement pendant ces sept jours.
Je suis contente de retrouver mon lit confortable, ma guitare, le vieux mac, le frère, les soeurs, les chiens et bientôt les amis. Lisou. Lui. Bibou. Mon cher voisin qui déjà m'a fait coucou du haut de sa fenêtre.

Même si, bien sûr, la brume humide me rend un peu mélancolique parce que le soleil franc du sud m'a enveloppée toute une semaine. Une semaine de paresse rythmée par le patinage artistique olympique. ( Déçue que mon américain chéri, tout de noir vêtu, ne soit qu'à la quatrième place mais bon...)
Et ces odeurs d'été. De ceux d'avant et de celui qui approche. Bientôt je pourrais me replonger dans les eaux azurs de la Méditerranée. Même si c'est mieux l'Océan. Mais on se contente de ce qu'on a.

Trop fatiguée pour plus et mieux écrire.

Juste que je suis heureuse en ce moment. Tellement.