Il y a des regards qui veulent tout dire. Un peu comme celui de Marilyn Monroe dans mon article précédent.
La photo est belle, prise sur le vif comme une étincelle.

Ton regard s'est perdu. J'ai essayé de le rattrapper mais il tombait trop vite, trop bas. J'ai envie d'être près de toi. Si tu savais...
La vie est tellement compliquée. On se croise sans arrêt et sans s'arrêter.
Si on prenait un peu plus de temps pour se poser, parler ensemble, la solitude n'existerait plus.

La chaleur est étouffante.
Ce matin j'ai pris une douche glaciale, mais déjà ma peau est tièdasse. Sur mon genoux droit cohabitent deux cicatrices. Toutes les deux faites en vélo, toutes les deux au même endroit. Quand j'étais petite, j'aimais la vitesse et je roulais trop rapidement. Alors forcément, c'était dur de s'arrêter sans déraper. Je me souviens de beaucoup de mes blessures. Physiques autant que mentales. Mais il y en a qui sont creusées dans ma peau sans que je me souvienne de quand j'ai pu me blesser.
C'est un peu comme les grains de beauté. Ils apparaissent sans crier gare, d'abord un minuscule point légèrement rouge, puis une tâche brune. Les miens vont par duo ou trio. Ils ne sont jamais seuls sur une parcelle de ma peau. Peut-être parce que je n'aime pas me sentir abandonnée.

J'écris en évitant de parler de ce qui me tracasse vraiment. Mais c'est complexe. Un de mes labyrinthes de vie que je n'arrive pas à décortiquer. Ca tourne beaucoup autour de l'amour. Autour des garçons. Parce que. Je m'en mords les doigts. Pour de vrai.
Je suis consternante... Le réciproque me fait peur et je cherche trop la perfection. Pour tout.
S'Il savait. S'Ils avaient su.
Peut-être que je suis incasable. Mais tellement cassable. Mon coeur est tout le contraire d'un diamant. Je me brise pour pas grand chose malgré le sourire qui essaie tant bien que mal de rester coller au visage.
Tant d'effort pour paraitre heureuse. Le bonheur n'est pas revenu même s'Il a des sentiments pour moi. Oui, je sais, je suis chiante.

Le ciel est d'un bleu franc et lumineux. J'aimerai que mon humeur soit pareil. Mais passons et prions pour ta Maman, ton rayon de soleil à toi, ta cuisinière époustouflante. Sans oublier que tu peux compter très fort sur moi, mes épaules supportent bien le poids des larmes. Des tiennes.