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Sant(h)é!
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©Ninoutita



Par le vélux, les feuilles semblent être la cause de la vibration du son qui sort de l'ordinateur. Je me plonge dans des cocons musicaux, de la musique aux accents électroniques feutrés ou bien des arrangements pratiquement symphoniques, un mélange de pop et de cordes pincées. J'ai besoin d'être rassurée par ce que j'entends, drôle d'envie paradoxale puisque je cherche aussi à découvrir de nouveaux horizons.
Depuis ce week-end déprimant mais qui m'a sans doute permis de bien me reposer, j'ai envie de réussir. Vraiment. Je suis motivée et je laisse de côté tous ce qui pourrait faire dévier mes pensées.

Il faut dire que revoir June m'a incontestablement apaisée. Nous avons enfin mis les choses au clair, en essayant de gommer l'ambigüité vacante entre nous. Il a reconnu ses torts et m'a rassuré, je n'ai pas tout imaginé, notre relation n'a pas été une pure invention de mon esprit trop romantique. June a eu les mêmes doutes que les miens en juin. Et il a expliqué aussi les froideurs qui suivaient les soirées où sa bouche avait effleuré la mienne, ce comportement glacial qu'il avait de peur que quelqu'un ne se rende compte de quelque chose, de ce qui se tramait entre lui, le pas tout à fait trentenaire, et la lycéenne. Il m'a avoué qu'il aurait adoré avoir une petite amie comme moi quand il avait vingt ans mais qu'il n'aurait pas été assez mature et qu'il se demandait même s'il l'était assez maintenant pour moi. J'ai pris cela comme un compliment et j'ai entendu une pointe de regret dans sa voix, ce qui aurait pu être et qui n'a pas été, les foutues années qui nous séparent et nous rendent parfois fous. Mais tous ces doutes font partie du passé, en tout cas je l'espère. Il m'a proposé de repasser chez lui, pour boire un thé et discuter de musique comme nous avions coutume de faire, mais cette fois sans regards évocateurs. Juste de la tendresse et de l'affection. C'est comme un point qui se pose sur notre étrange relation, une conversion à une amitié plutôt qu'à une soit disant passion douloureuse. Avant que je parte au cours de flamenco, on s'est serré dans les bras sur le pas de sa porte, je me suis sentie, même si c'est étrange à dire, plus dans l'étreinte d'un frère que celle d'un pseudo-amoureux.
En flamenco, mes gestes étaient légers, aucune crispation n'intervint dans mes épaules tout le long de l'heure. Vendredi, la prof organise un repas dans un bar à tapas, avec un guitariste et des sangrias à volonté. J'irai sûrement.




Ecrit par ninoutita, le Mardi 14 Octobre 2008, 19:50 dans la rubrique Journal qui se veut intime .