©Ninoutita


Tout le monde a raison et personne n'est désolé, il faudrait peut-être se poser des questions. Les semaines passent à toute allure, quand vient le soir je m'écroule dans la couette et m'endors en écoutant un homme parler à la radio. Aucune nuit n'est peuplée de rêves, encore moins de cauchemars, c'est un néant reposant mais qui finit toujours trop tôt. Une musique, la même depuis Kiss, me sort de ma torpeur, ou du moins essaie, il faudra du temps aux yeux pour s'ouvrir vraiment et se cogner contre la lumière.
Premier samedi depuis la rentrée à dormir dans mon lit, sans nuit blanche, sans anniversaire, sans bière, sans cigarettes, sans festival électro, sans ivresse, sans eux. Malgré mes dix heures de sommeil, j'ai bu trop de café et je suis restée pendant dix minutes dehors, les pieds nus, à sentir l'hiver arriver. Et regarder les feuilles rougir et le ciel pâlir, c'est toujours un émerveillement, tous ces contrastes naturels qui explosent à la figure du bitume. Puis je me suis plongée dans l'actualité, ça m'a donné des frissons, après la lecture du Courrier International j'ai toujours l'impression que le monde est dans un état catastrophique et que nous sommes trop passifs, englués dans une fatalité menée par quelques hommes avides de pouvoir et de capitaux.
Je n'ai pas grand chose à raconter, j'en aurais peut-être plus dans quelques jours.

Peut-être...