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Hé le monde, n'aurais-tu pas besoin d'une sérieuse introspection ?
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©Ninoutita



Je suis un n'importe quoi à moi toute seule, et bizarrement être ainsi unique n'a rien de plaisant.
Ma bonne humeur se brise contre la routine et je tangue sur ma cheville pas encore rétablie.
Chaque jour ressemble à une petite déception, en me connectant sur msn j'ai toujours espoir d'entendre le bruit qui indiquera qu'il m'a écrit. Une semaine, puis deux sont passées, chaque jour mes yeux se ferment au moment où s'ouvre la fenêtre, et chaque jour je refoule la tristesse. Un pincement de coeur et je regarde distraitement les autres emails. Je les lis en biais, à part le tien bien sûr, quelques mots qui me rappellent comme c'est bien lorsqu'on est toutes le deux, même malades. Mais je n'attends rien de Kiss ou juste qu'on reste en contact parce que nos conversations étaient... harmonieuses ?
Je me découvre vraiment superstitieuse juste à cause d'une phrase prononcée par ma prof d'italien. Je l'ai toujours été mais de là à m'en rendre compte, il y avait l'inconscience et puis mon qu'en dira-t-on ou plutôt qu'en dirai-je, un peu de honte et beaucoup de dédain pour les idées préconçues.

Aujourd'hui, le brouillard était bien trop lourd et nous a plombé le moral. Pourtant je trouvais ridicule les gens dont l'humeur est influencée par la météo et j'y succombe. Oui, un n'importe quoi.
Mon intérêt pour les cours n'arrive pas à revenir à sa place, c'est-à-dire dans ma tête, rien n'y fait, je ne me concentre pas sur ce que l'homme planté devant moi semble vouloir me faire comprendre, je préfère ne plus penser du tout. Ou alors à ce garçon a l'air quasiment asexué que j'ai pendant longtemps convoité et je me rends à l'évidence, il n'y a pas à tenter quoique ce soit, ce serait une simple perte de temps. Mais cette affirmation ne me remet pas dans le droit chemin, mes oreilles restent coupées de la réalité et à ce qu'essaie de m'enseigner l'homme. Sa bouche bouge sans émettre le moindre son, je pourrais en rire mais je penche plutôt pour la tragicomédie.
Demain, la pluie crèvera peut-être le brouillard dans lequel j'ai nagé aujourd'hui, je n'y voyais plus rien, doublement aveuglée par la fumée de la première cigarette de la journée.
Pour ne rien arranger à la brume maussade qui semble m'entourer en ce onze septembre, date tristement importante depuis que des connards ont décidé de devenir les rois du monde en usant de la violence, je suis en complète incompréhension devant le comportement de certains anonymes. Déçue même par cette médiocrité environnante, de la laideur jusque dans la manière de placer ses lèvres pour prononcer un bout de mot, j'en suis dégoûtée. Je me suis sentie perdue et désillusionnée devant la façon de se comporter de ces filles a priori incapables de s'exprimer autrement que par un mélange de moquerie et de haine ? Mais contre qui ? Contre quoi ? C'est si difficile de respecter les autres ? Je ne parle pas de tolérance, mais de vrai respect d'autrui. Et sur ces phrases le soleil a bel et bien disparu, moi qui l'avais attendu toute la journée il n'a fait qu'une brève apparition.







Ecrit par ninoutita, le Mercredi 10 Septembre 2008, 21:05 dans la rubrique Journal qui se veut intime .

Commentaires :

MssrE
MssrE
10-09-08 à 22:53

Une voix hors du brouillard

Cher étudiant, il y a une ligne tracée entre l'introspection et abandonner l'individu à un pour désespérer.

La valeur de votre âme n'est pas attachée à l'attention d'un jeune homme.  Prenez un souffle profond et regardez soigneusement autour de toi.  Qui voyez-vous ?  Amis ?  Famille ?  Prenez à consolation dans l'amour ces l'offre vous.  N'y a-t-il personne sur votre côté ?  Alors vous devez trouver la paix dans votre propre coeur, pas d'un jeune garçon inconsidéré.

Sinon là, puis peut-être d'une voix désincarnée dans le brouillard…

Bonne nuit, étudiant doux.

E.


 
ninoutita
ninoutita
10-09-08 à 23:00

Re: Une voix hors du brouillard

Bon déjà, j'aimerai bien garder mon sexe, donc ce sera plutôt chère étudiante.
Ensuite, je ne crois jamais avoir dit que je n'avais ni amis ni famille au contraire, ils sont bien présents et me donnent beaucoup d'amour. Seulement, il y a plusieurs sortes d'affection : celle de la famille, celle des amis et puis celle d'un amoureux ou d'un "jeune garçon" comme vous le dites.
Ce commentaire ressemble un peu trop à ce que dirait ma grand-mère, grande moralisatrice et sans beaucoup de coeur, mais qui a l'avantage de me connaitre un peu plus pour me donner ce genre de leçons de vie.