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Des papillons dans mes entrailles
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©Ninoutita


Il en aura fallu de peu pour que chaque jour soit un écroulement. En l'occurence celui de moi.
J'ai fumé cigarette sur cigarette pendant une heure, ça me ressemble ou non ?
Je ne me souviens plus très bien de qui je suis depuis que je t'ai un peu trop dans la peau.
Le ventre fait partie intégrante de mon corps depuis qu'il est devenu plus plat, bien assez pour que je me sente mieux dans ma peau alors je dis merci chaleur de Juin, chaleur de June, toute cette chaleur météorologique ou humaine qui me coupe la faim.
Je vois le bac mais surtout, oh oui surtout je vois les révisions qui se profilent à l'horizon toute proche. Comme quoi les jours finissent par passer et laisser place à celui tant attendu. Et la peur de ne pas savoir quoi faire quand je le reverrai, d'être muette. Il faudra seulement être naturelle. J'essaierai d'engouffrer l'espoir au plus profond de moi-même mais j'aimerai tellement pouvoir laisser paraitre cette attirance que j'ai pour Lui, cet amour naissant. Il faut qu'il le tue avant qu'il soit trop encombrant ou qu'il provoque son épanouissement.


J'aime voir un appel en absence de June sur mon téléphone. J'adore.


Je ne suis pas le penseur de la démesure, je ne suis pas le palmier de la capitale, je ne suis qu'un morceau de femme. Et je tremble.


Ses lettres, à Elle, me plaisent et m'effraient, c'est comme si je ne pouvais pas couper le cordon ombilical, comme si le fait qu'elle s'intéresse à une autre me donne des pulsions de jalousie.
Mais quoi !? J'ai toujours essayé de renvoyer au vestiaire ma nature première, l'insoutenable jalousie qui échauffe mon sang, j'ai toujours essayé de la jeter, de l'écraser sous des discours de liberté de l'autre et de soi, d'indépendance et de démocratie de la vie privée. Et elle revient au galop, je n'aime pas trop qu'elle se détache de moi cependant je ne veux pas non plus lui plaire. Alors je veux quoi ?
Je veux June.
Je change de sujet trop rapidement, le lecteur ne peut pas me suivre. S'il y parvient, il a la clef de tout le fonctionnement de mon esprit quand je suis presque éprise.


Je lis mes derniers articles en m'apercevant que je ne parle que d'une facette de ma vie, importante certes mais je fous de côté ma prise de conscience quant aux soucis de mon oncle et à ceux, graves, de santé de quelqu'un d'autre de très important pour moi, le mariage de ma cousine, la séparation de mon oncle juste après, les e-mails récurrents et désespérés de Luc.
Même dans mon quotidien je mets cette réalité de côté, j'évite d'en parler.
Mais tout cela ne semble pas me concerner directement. J'ai tout faux, je le sais bien.
Parfois j'ai tendance à me plonger dans une petite schizophrénie volontaire. Je suis moi mais je suis deux. En ce moment il y a d'un côté June et le bac et de l'autre le bordel environnant.
Je crains de n'être à la hauteur pour rien...






Ecrit par ninoutita, le Lundi 9 Juin 2008, 21:42 dans la rubrique Journal qui se veut intime .

Commentaires :

irmacuba
13-06-08 à 14:30

Avoir internet a nouveau sa a du bon, je viens de lire tout ce que tu as écris depuis un mois, alors voila tu ne me parles pas de June, mais je pourrai toujours le lire içi, j'ai envie de m'excuser, seulement je ne peux pas, j'ai un esprit étriqué parfois, il y a des choses que je n'ai pas envie de revoir, une fille qui pleure lentement, avec son visage froid et sa foutue cigarette, je voudrai qu'il ne te blesse pas, ok c'est idiot, ok je suis niaise, mais essaye de comprendre, tu ne comprends pas non plus pourquoi la nuit je deviens completement conne. Je suis encore dans tes mots, c'est étrange de me retrouver içi, entre June, Luc, un infime bout de moi, je ne veux pas me détacher de toi, tu le sais très bien, ces lettres écrites en pleine nuit, pour toi, j'ai même écris directement, un stylo, une feuille, une pensée fixe, la jolie Louki, tu as de la jalousie, ce n'est rien, on s'enfou, si tu veux que j'arrete de parler des filles qui m'entourent, dis le moi, et je barrerai tout ces noms, je ne te demande plus rien, a part peut être de rester la, tu arrives a etre si distante, sa m'effraye, tu peux me parler de lui ou de n'importe qui, je rangerai tout mes préjugés, il est probablement fabuleux, et je suis probablement un peu jalouse aussi de tout l'intéret qu'il suscite chez toi, de toute l'attention que tu lui portes, tu voulais une relation spécial, je crois que c'est le cas, j'ai peur quand tu ne réponds pas a ma lettre, quand j'ouvre la boite aux lettres le jeudi, qu'il n'y a rien, je ne sais pas, je me demande si ce que j'ai écris pouvait être déplaisant, je n'en aie aucune idée, j'oublie vite, vite, et le temps file, et tu ne réponds pas, et je te croise sur internet comme toujours "bye", ces échanges rapides, on se voit peu, il s'est passée tellement de choses depuis qu'on se connait, enfin notre relation est folklorique quand même. C'est juste que toi je t'aime beaucoup, je n'ai pas envie que tu te craches, comme moi je l'ai déja fait, tu m'as bien évité la chute avec toi, tu vois, je n'arrives ni a te protéger, ni a te retenir, c'est sa, c'est comme si tu étais toujours sur le point de partir, heureusement que je peux me rassurer en humant ton parfum et en te lisant, sa me donne l'impression d'exister pour toi, le reste du temps je disparais, il me reste ces quelques mots, c'est toujours ce fol espoir, et ton sourire. Tu peux toujours t'enfuir chez moi pour réfléchir pour lui, on peut toujours se voir et en parler, tu m'expliqueras, j'avouerai ma stupidité, mon commentaire est immensément long, bourrés de fautes, tu m'excuses, et tout les potentiels lecteurs curieux m'excuseront aussi, seulement l'épreuve de math c'estr lundi, et je n'ai pas encore réviser, j'étais trop occupée a dormir sur le ventre d'une fille dans ma chambre a la lumière orange. Alors je file, en espérant que tu répondes quelques part, je n'aurai a nouveau plus internet dès demain pendant quelques jours, je serai patiente ( ou pas ). Je t'embrasse.