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Je m'suis fait tout petit
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©Ninoutita



Alors voilà, je crois que j'ai décidément un caractère lunatique et forcément, un peu (j'ai dit un peu ?) difficile à suivre. Aujourd'hui, je suis arrivée à aller à mon rendez-vous chez la dermatologue, envoyer deux sms contradictoires à M., proposer à R. un cinéma quelques petites heures avant la séance, réviser l'histoire entre temps (et vous connaissez l'engrenage de la première guerre mondiale ? Quel différence entre SA et SS ? Et quand le parti bolchévique est-il devenu parti communiste ? Vous savez entamer le fromage, parce que moi, vraiment, pas du tout), proposer un autre cinéma à Julien, puis l'engeuler par sms et m'excuser dix minutes après toujours par sms (je peux vous assurer que mes pouces sont briffés), cuisiner des pâtes carbonaras, écrire un joli essai en espagnol tout plein de bons sentiments, lire un peu des Confessions parfois hilarantes de Rousseau, écouter l'album Dirty de Sonic Youth en entier, croquer la femme au chapeau de Matisse et acheter une paire de chaussures.
J'ai la tête prête à exploser, je me sens presque un peu surfemme, j'ai bien envie de m'avachir devant la télé que je n'ai pas regardé depuis plus d'un mois, non vraiment, je ne pourrais même plus vous décrire PPDA.
Ah et finalement, je ne suis pas allée au cinéma. Je crois que le sort m'a punie de mes douze changements d'avis par minute.
Après le bac, je fais une overdose de films. Il faudra dresser une liste, il faudra ne pas changer d'avis, il faudra décider de quelles vacances et avec qui, il faudra ne pas être aussi pessimiste quant à un sujet en particulier.




Je ne sais pas si je ne devrais pas prendre mon nuage rose, ma bicyclette, rouler vite, pas trop loin mais vivement, les muscles qui tirent, la pluie tiédasse, l'air moite.
Parfois, je me bouscule. Il ne me rattrape jamais. Ou alors, plus jamais.
Dans ma tête, il y a June. Ou plutôt : dans mon coeur qui pense, ses murmures sont présents, prononcés dans n'importe quel lieu, n'importe quelle circonstance, ils traînent là, indiscibles, présomptueux, magnifiques. Parfois, j'imagine qu'il espère que j'arrive un de ces jours monotones (pourquoi ce jour ne pourrait-il pas être ensoleillé ? Impossible) devant sa porte. Je lui dirais "la pluie m'a apportée". Je rirais fort et bien comme la fille que je ne suis pas, comme l'ambitieuse invisible que je suis.
Il ne ferait pas froid, le genre de temps qui fait tout de suite, le chaud et le frais mélangé au chien et au loup, c'est inspirant. La pluie, aussi.
Tu sais, à chaque fois que je l'aperçois, j'apprends une nouvelle et toutes les espérances, même les moins audacieuses, se suicident. Par elles-même, elles décident de mettre fin à leurs jours d'insecte et je m'empresse de les écraser, avec une fausse nonchalance, un faux désintérêt que les autres remarquent plus que moi, les autres.
Ceux qui croient encore que je n'ai besoin de personne, combien de fois l'ai-je entendu ce bout de phrase, lâché au hasard d'une conversation et tout le blanc de mon oeil qui vire au rouge. J'aime parfois, même souvent, l'orgueil. Celui du garçon, et celui un peu artificiel d'une certaine fille en chemise blanche, mais vraiment le mien, j'essaie de ne pas le faire entrer dans la danse de mon quotidien, j'essaie je te jure.
La voix d'Alex me revient après les journées comme celles que je viens de passer : les journées où je ne pense pas et où bizarrement toutes les pensées se bousculent dans ma tête.
Alex et sa peur de mon indépendance, comme s'il en avait eu un jour à foutre que je sois indépendante ou avide de liberté. Mais comme il savait bien me dire des mots qui inconsciemment m'ont fait plaisir. Il était doué dans l'art de jongler avec ma pauvre vanité.
Mais c'est agréable de se dire, un ou deux ans après, qu'on a grandi et que nos idéaux, nos petits héros et nos amours ne sont plus les mêmes.
Et c'est plus triste de se dire que d'autres les ont remplacés.







Ecrit par ninoutita, le Mercredi 14 Mai 2008, 20:32 dans la rubrique Journal qui se veut intime .

Commentaires :

aphone
aphone
15-05-08 à 00:16

Putain Joga c'est MAAAA chanson du moment !! Comment tu me blases ! Si j'avais pas eu la flemme, j'avais commencé à écrire un pavé, et je m'étais dit que je mettrais cette chanson en lien. Bref on s'en fout mais les coïncidences me font bondir. Ah Björk !

Quand je te lis j'ai soudainement honte, moi c'est plutôt l'inverse, pendant longteeeeeeeeemps j'ai pas eu la télé (j'sais pas, 4 ans), donc je ne la regardais plus, mon père et moi on boycottait toutes ses conneries, et me voilà ce soir, affalée dans le lit à regarder la new star, avec Lio qui me dit "pfff ils chantent tous faux c'est pas possible" et les commentaires gnangnan du jury. Faut que j'me wake up avant qu'il soit trop tard et que je reprenne lectures, vie, énergie.

La première photo de ton article d'avant est sublime, j'ai zappé de te le dire.

J'sais pas mais moi j'te vois comme la fille qui dit jamais de conneries, qui est toujours vraie, comment dire, y'a des gens qui nous font soupirer quand on les écoute, toi dès que tu poses un mot, je sais que ça sera pas une grosse connerie, tu réfléchis trop, tu es un vrai petit cerveau émotionel, tu laisses parler tes sentiments et pouf, tu fais agir ta raison comme un contre-poid, comme pour donner un équilibre, et puis tes références musicales et autres, je les aime bien, là par exemple Brassens. Bon tout ce que j'écris sors un peu n'importe comment de ma tête, j'ai l'impression que de te laisser juste quelques phrases serait trop peu, j'ai envie d'un échange de parole plus profond mais j'arrive pas trouver les mots, juste je me retrouve en toi, même si j'ai l'air complètement déglinguée en apparence. Te dire tout ce à quoi je pense quand je te lis, mais en fait c'est tout simplement que j'y arrive pas. Ou alors j'ai l'impression que ce que je vais dire ne sera pas à la hauteur de ce qu'y'a dans ma tête, ou tout simplement de ce que tu écris. Bon bien sur je m'emballe mais je t'avais promis un compte rendu, et ça va faire lourd si j'te complimente pendant 30 minutes nan ? Bref désolée je suis aphone, faut le rappeler, à la base j'ai quand-même un andicap vocal ^^

Bonne nuit et bonne chance, le bac, haaan, moi j'ai jamais révisé l'histoire, juste la géo, et encore, mais j'ai eu de la chance, bref, le bac, quelle aventure, j'parie 10 chameaux que t'auras la mention.

 
ninoutita
ninoutita
15-05-08 à 18:16

Re:

Quelques personnes m'ont dit qu'en me lisant, ils ne me reconnaissaient pas vraiment.
Je m'explique : dans la vraie vie quotidienne de tous les jours (jolie précision n'est-ce pas?), je dis la maaaaaaaaaaaaaaaasse de conneries.
Tiens une connerie ? Et puis deux, et trois et oh ! une quatrième !
Bon des conneries qui font rire, alors tout le monde est content (ou saoulé, dépend du mec enface).

Sur mon blog c'est l'autre, celle qui me ressemble trop intimement pour être dévoilée au grand jour, pour agir avec la parole. Si je parlais toujours avec les mots qui me passent par la tête et qui attérissent ici, ce serait un drôle de mélange. Peut-être trop contrasté pour être vraiment cohérent.
Mais ça me ressemblerait sans doute plus.

Bon par contre pour "qui est toujours vraie", c'est complétement juste. Je le suis même un peu trop si tu veux mon avis, un peu trop franche et spontanée, et pourtant au fond, je suis réfléchie.

Je me retrouve souvent en toi à travers tes articles, ton côté déchainée surtout. HAHAHA, franchement une soirée ensemble, ce serait hilarantus.


Rapport à Bjork, j'ai commencé à l'apprécier quand je l'ai vu complétement hystérique à Cannes, à l'époque de Dancer in the Dark.
J'adore la chanson hidden place, et tout son univers à la fois "cocoon" et sombre.
Quand je l'écoute, soit j'ai l'impression de sentir une petite brise fraiche dans des montagnes aiguisées, immenses, soit au contraire j'ai l'impression d'être enfermée dans un cocon en couette, confortable et tout chaud.


Ooooh le compte-rendu je l'attends toujours, pas forcément pour entendre des compliments (bon quoique ça fait très plaisir, pour sûr !) mais pour savoir ce que tu penses de l'évolution du blog, parce que ça va faire bientot trois ans que j'écris ici et bon là, il me semble, je dis bien "il me semble", que je suis dans une période de changements infinis, j'ai nommé L'ADOLESCENCE (youpiyayayoupiyoupiya) et avoir un avis sur ces changements, le tien en plus, ça me ferait très plaisir. Tu peux même critiquer à GOGO, c'est gratos. Bon suite à des critiques trop vives, on m'a souvent vue m'emporter (hum). Je t'aurais prévenu... hum.

Aaaah et le bac, c'est pas le vrai ! Eh oui, je suis encore plus jeune que tu ne le crois vu que je suis en.... première !
Un chameau a une bosse et le dromadaire deux ?
Je crois, oui.





 
aphone
aphone
15-05-08 à 22:00

Re:

Mais naaaaaaaan Ninou, (wahou la looseuse) un chameaux, ça a deux syllabes, donc 2 bosses, contrairement au dromadaire qui en a trois une. C'est un moyen mémotechnique comme un autre, j'en ai des tonnes en stock sinon.

Ca me rassure un peu ce que tu dis parce que j'ai aussi eu la sensation souvent que tu avais un regard juge, et je sais que tu en as un, mais en regard très critique par rapport à mes écrits, parce que justement toi tu écris des choses très réfléchis, souvent on part dans des refléxions inteeeeeeenses avec toi ! (ou moins intenses parfois, plus drolesques, faudrait pas généraliser, dans ton blog tu me fais aussi marrer avec tes réflexions un peu à l'ouest !)

L'évolution, je pourrais pas vraiment te dire en fait, ou si, mais ça serait long. Il est important de remarquer que tu commences ton blog pendant ou juste avant les grandes vacances (je fais travailler ma mémoire là), donc tu écris super souvent, parfois plusieurs fois dans la même journée, c'est une vraie abondance, on est plongé au creux de ta chambre, il fait chaud, tu parles de tes voisins, de tes rapports avec eux, j'imagine la petite maison, les autres à côté, ça donne franchement envie, l'histoire de ta mère qui te fait courir après ton père en voiture parce qu'elle a oublié de lui donner un papier avant qu'il sorte de la maison (ça m'a beaucoup fait rire), il ne t'arrive pas grand chose et pourtant, c'est tellement doux, un voyage à travers ton cerveau, ta façon de voir la vie, et puis tu te dévoiles beaucoup sur des choses tristes, la guitare que tu n'oses pas touchée, tes petits chiens, ta peur de la mort, c'est vachement émouvant ... après tu écris un peu moins, tu vas en cours, tout ça. Mais là c'est vrai que depuis ces derniers temps j'ai l'impression que tu te dévergondes un peu plus, c'est un peu comme si tu sortais de ton cocon de chambre, comme si tu te jetais à l'eau. L'adolescence, moui, en tout cas je pense que tu avais déjà connu l'amour au tout début de ton blog. Ou du moins tu es tellement sensible. Quand j'ai commencé à te lire, tu écrivais surtout des nouvelles, ou juste tu mettais une photo et une phrase, moi je pigeais rien. Peut-être que tu en as eu marre de centrer sur toi je sais pas trop. Ton journal intime n'en était plus vraiment un, fallait vraiment être un archéologue pour comprendre tes hiéroglyphes (comment ce mot s'écrit-il ?). Bref, et là je vois qu'à nouveau tu parles de toi (à ma plus grande joie, c'est pas contre toi mais ce que je préfère dans les romans c'est l'autobiographique, alors ce dont je raffole dans les blogs sur les grandes portes ouvertes sur la vie des gens, un vrai voyage intérieur !), bref, je m'égare ... Au début de ton blog je trouve que tu te posais énormement plus de questions qu'aujourd'hui. Tout le temps des questions des questions des questions. C'est trop attendrissant. Maintenant tu poses les mots mais on voit que t'as apprit, vu, grandit, murit. Mais les questions c'est vraiment pour moi un signe de curiosité et donc d'intelligence, je sais que tu en pose toujours et c'est aussi ça que j'adore, réfléchir avec toi. Mais c'est aussi ton côté réveuse à fond, un peu dans les nuages, avec tes photos floues, les arbres, les réflets du soleil à travers ton vélux, ça fait planer ces petites choses, tu as tout un univers intérieur fort, et ça on le voit aussi beaucoup dans tes nouvelles (quand j'ai un coup de blues ça me fait sourire). J'ai l'impression que tu cherches aussi beaucoup à polir tes phrases, trouver un style qui coule tout seul. Avant tu balançais les mots un peu plus spontanement peut-être.

Bon c'est un long paragraphe, je saute une ligne, tout de même, ça fait mal aux yeux.

Pfff j'aurais tellement de mal à tout écrire, l'aurait fallu que je poste un commentaire à chaque fin d'article jpense. En tout cas je pense qu'au début tu avais besoin, vraiment "besoin", d'écrire et d'être lu, tu le dis toi-même, que ça t'a fait beaucoup de bien, et maintenant c'est comme si tu en avais moins besoin, tu écris moins. Au final je ne sais pas ce qui te motive à écrire encore, j'dis ça parce que la grande majorité des gens blogue 2 ou 3 ans et hop, merci d'être passé byebye. Qu'est-ce qui nous motive à blogguer comme ça ? L'envie inconsciente qu'on a tous de vouloir être écrivain ? L'envie de partager nos mots avec d'autres ? Donner une autre image qu'on les gens de nous dans la "vie quotidienne de tous les jours" (je me marre) ?

En tout cas la Ninou que tu me décris me plait un peu sous toutes les coutures, alors pour les critiques sanglantes, je sais pas quoi rajouter. Juste un truc, je redoute souvent ce que tu vas me dire, je sais pas pourquoi, je crains tes critiques, ça t'arrive de décrire la médiocrité, et j'ai tellement peur de faire partie de ce que tu désignes comme étant médiocre. Je sais que tu maches pas tes mots, que tu es vraies, franche, avec les gens, dans la vie, moi c'est plutôt l'inverse, dans le genre "je ferme ma gueule". Je devrais prendre exemple là dessus, d'ailleurs Ryne me donne des leçons d'articulation de la machoire, ça devrait s'arranger.

Au plaisir de te croiser un jour dans la vie réelle !!

 
ninoutita
ninoutita
15-05-08 à 22:37

Re:

Au contraire, j'adore ton blog, tu fais partie des blogs que je lis souvent parce qu'ils me font rire. Et j'ai un esprit critique, oui, je décortique souvent les gens, sans qu'ils le sachent bien sûr (hahah j'agis dans l'ooombre), mais je ne les critique pas, en tout cas pas de but en blanc, à part si j'ai vraiment un problème avec eux. Je m'engeule rarement avec les autres en fait. Ou alors, je m'excuse tout de suite après.
 Comme je choisis beaucoup les gens avec qui j'ai envie d'être (et que j'ai envie de lire), je ne suis pas souvent en présence de médiocrité (à part la mienne haha)...
 Franchement, lire un blog comme le mien ne m'intéresserait pas, je recherche plutot des récits de fille drôles qui nous plongent dans leur quotidien à travers des situations banales mais racontées avec de la fraicheur, de la spontanéité et une bonne dose d'auto-dérision.

J'ai arrêté de trop raconter ma vie à partir du moment où je me suis sentie mieux dans ma peau, quand j'ai rencontré de nouvelles personnes, de vrais amis et surtout, quand je suis tombée amoureuse vraiment, du fameux Romain qui m'a donnée l'impression que j'étais pas si moche que ça, pas si nulle, pas si truc...
Alors les textes ont pris une autre tournure, d'abord beaucoup de souvenirs et puis, les souvenirs m'encrassaient, j'ai préféré me détacher de la réalité un peu moche à laquelle Romain me confrontait. Fût un temps, il était dans chacun de mes hiéroglyphes :), il me hantait complétement.
Maintenant, je ne pense pas à lui de la même manière, j'ai terriblement envie de passer à autre chose, de rencontrer un autre garçon, moins compliqué, plus constant, moins fou aussi, et qui aime la vie toute entière. Mais mes textes ont encore beaucoup de relans de Romain...

Je suis dévergondée depuis le début mwhaha :), mais ça ne se ressentait pas dans mes écrits (et puis j'étais plus jeune aussi, faut savoir que lorsque j'ai commencé à écrire ici je n'avais pas encore quatorze ans... !)

Si j'écris moins ici, c'est que je tiens à côté un petit carnet, moins bien écrit, plus intime, avec des phrases que je trouve jolie, des croquis ratés, des paroles en l'air, des esquisses, des rendez-vous, des bars sympas, le chemin à prendre pour rentrer en métro chez ma meilleure amie quand je suis dans le quartier latin, des tas de questions que je me pose, le souvenir d'un inconnu charmant, un dialogue drole que j'ai eu avec un ami, des numéros de téléphone... Tout un fatras pas forcément intéressant  et qui ne concerne que moi.
La plupart de ces carnets finissent en cendre, un joli feu de joie, bonjour tristesse on dira.
C'est mon côté exubérante, trop spontanée, impulsive qui apparait à travers les flammes.
J'ai toujours autant besoin d'écrire et puis j'ai encore besoin d'être lu, comme tout le monde, j'aime les échanges interbloggos (ouaaaaaw le mot technique !), seulement l'avis des autres ne m'importe plus autant qu'avant. Normal, non ?
Je compte pas arrêter ce blog avant quelques années (hahah, ce serait drole de continuer jusqu'à très vieille) mais je dis ça je dis rien, c'est comme la décision que j'ai prise de plus me couper les cheveux jusqu'au bac de terminal, et là mes boucles me saoulent déjà trop... MAIS TU DOIS T'EN BALANCER.

Je serai aussi très contente de te rencontrer en vrai, boire une bière, puis deux et ainsi de suite haha (d'abord on boit, après on fait connaissance haha !)
En plus t'as l'air vraiment sympa même physiquement (eeeeh oui, rafi m'a montrée des photos de toi ahahahah)


Ton long commentaire me fait vraiment plaisir, ton avis aussi, la manière dont tu décris "mes débuts" sur joueb me fait retourner trois ans auparavant, je me sens tellement petite fille en lisant ton commentaire, c'est fait tout drole.
Je t'avouerai que j'ai même une petite larme. Et c'est pas une farce.
D'ailleurs je voulais rajouter que ton blog ne me fait pas seulement rire, il m'émeut souvent, je me souviens un article sur ton petit chat, j'avais les yeux rouges à la fin.
D'autres articles aussi, sur ta mère, le moment d'engeulades avec Lio.
J'aime la manière dont tu racontes ton quotidien, mais ça tu le sais déjà je crois. On devient facilement accro.

Et puis pour finir, en ce qui concerne mon écriture qui te parait moins spontanée qu'avant bha en fait j'ai pas trop ce sentiment là, j'écris toujours à une folle allure, je suis un peu possédée (bon n'exagérons pas le chmilblik), et les mots se précédent vraiment sans trop d'effort.
Les seuls textes où je fais gaffe, ce sont les mini-nouvelles.

Bon je m'arrête là, je vais aller me laver la teuté (ouaaaaai), et peut-être manger un cookie.



 
aphone
aphone
16-05-08 à 00:23

Re:

Putain on s'en balance des compliments. Je fais souvent comme si j'avais rien entendu mais ça touche beaucoup. En fait. Le quartier latin ... allez Ninou, la prochaine fois, va tout en bas de la rue Mouffetard et crie mon nom, je descends ^^ si ça s'trouve on s'est déjà croisé, pfff, faut qu'on se donne rdv à un café, mais faudra qu'on parle de futilité, pi quand on a bien bu, on aborde les sujets sérieux ! T'arrêtes pas de dire "on s'en fout de ma vie" bah justement non, tu remarqueras que mon idole, Joumana pour ne pas la citer, passe son temps à nous raconter ses histoires de cheveux ou de crèmes hydratante, mais je raffole de ses écrits, truc de fou. C'est quoi, un truc important ? Si on passait notre temps à dire des trucs sérieux, j'crois qu'on aurait trop mal au crane.

Oui j'ai lu que tu écrivais dans un petit carnet, j'en ai même été jalouse mais bon. Je pensais pas que j'allais t'émouvoir autant, pourtant je sais que t'es une fille sensible et je prends ça comme une énorme qualité, mais je suis désolée, j'aime pas tellement faire pleurer les gens ! Je préfère les faire rire, c'est tellement agréable de savoir qu'on agaye une vie, c'est ce qui me motive souvent.

Cette histoire avec Romain, tu en as tellement peu parlé que ça ne m'a rien dit sur le coup ! Je comprends mieux pourquoi les silences alors (quand on tombe amoureux, alala), j'espère que tu m'en parleras de ce Romain, et j'espère qu'on parlera en vrai, bonne nuit, moi j'suis totalement à l'ouest et je sais absolument pas quoi manger, erf, on verra bien, faudrait que tu fasses peter un de tes cookies =) RADINE !!!