Parce qu'on veut avoir l'air
Comme elles étaient belles toutes ces actrices des années 1950, leur naturel maquillé dans un panache de paillettes fascinantes. Rita, Elizabeth, Marilyn, Audrey, je me nois sous votre classe.
J'ai moins envie de pleurer que ces deux derniers jours. Il fallait bien que tout ce bazard cesse, que je me contienne.
J'avais jamais vraiment ressenti un mal être aussi puissant et aussi lourd à porter. Tous ces cafards qui s'amoncellent, qui se reproduisent pour à la fin donner vie à une envie de mourir oppressante. Jamais eu autant envie de vomir sans être malade. Jamais eu l'impression d'être aussi seule que ces dernières semaines.
C'est pas très brillant tout ça, ni très logique.
Je me sens encore un peu trop vulnérable à mon goût. Encore un peu trop faible pour aller affronter le regard d'autrui. Que ce soit elle ou lui, qu'importe, je n'ai pas peur de son aspect extérieur mais de sa pensée. J'ai peur qu'on me pose trop de questions et j'ai aussi peur d'avoir beaucoup trop besoin des autres, et de mal les choisir, ces autres. Je suis peut-être attirée par des amitiés sans lendemain, le genre de relation où l'autre n'est qu'une parure ou un mouchoir en cas de chagrin. Je dois avoir la geule de l'emploi.
Mais si tout n'était qu'une histoire de mauvais choix, je comprendrai, je ferai le vide et tout irait bien mieux.
Je ne vois pas l'intérêt de cet article, autant en arrêter là.
Ecrit par ninoutita, le Jeudi 20 Mars 2008, 16:04 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
inconsciente
C'est très exactement l'état dans lequel je me sens depuis que Linda est morte.
Sauf que ça va en s'empirant.