Ana Allison Cecilia Havalina Ann
© Ninoutita
Bien sûr que ces rimes sont aisées pour le mal-baisé que je suis. Bien sûr tu en ris, tu déploies ta gorge au grand soir, j'en mourrai. Je ne ris plus moi, je t'adule, je te déplais alors oublie, oublie cette nuit infinie dans cette baignoire minuscule, nos deux corps tout ouïe et tes confessions somnambules. J'ai beau avoir pissé en ta présence, un noir cocasse me cachant, je rougis devant la clairvoyance de tes yeux. Tu ne m'aimes pas, n'est-ce pas ? Je sais de qui tu te moques, tu voudrais bien me suicider avec toi ? Qu'importe l'époque, l'automne me va très bien, toutes ces feuilles qui s'écrasent me foutent un spleen indescriptible.
Il est loin Paris, elles sont loin tes joues que j'embrasse, il est loin ton corps qui s'embrase.
Chienne de vie, j'ai tué ton chat, tu as écrabouillé mon coeur, je ne t'en veux pas mais tu me condamnes, la rancoeur. Avant même d'avoir assassiner tu me haïssais, quand ce sentiment a-t-il germé en toi ? Ne s'était-il pas déjà enraciné avant même notre rencontre ?
Mais sauve-moi Cecilia ! Le doute m'étrangle, je suffoque et tes yeux qui se gondolent, pire que l'ondulation des fiers et orgueilleux drapeaux.
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Ecrit par ninoutita, le Samedi 23 Février 2008, 14:16 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Je trouve ça très beau, ma Nini. Besos