© Ninoutita


J'ai les ongles rouges, les cheveux bientôt cuivrés, un autographe de Cocoon et les jolis sourcils de Julien dans la tête.
Mais surtout, surtout, je suis nulle pour les compte-rendus.
Parce que oui madame, j'étais à un concert hier, en compagnie de Julien. Le début de la soirée ne présageait rien de bon et la fin, aaah la fin, n'a fait que confirmer. Cependant il y a plusieurs points positifs, tel que cette interlude musical proposée par Cocoon qui nous ont conté l'histoires d'un alpiniste qui a perdu ses doigts de pieds, d'un mec qui est triste parce qu'il est le fils d'une prostituée ou encore d'un dinosaure qui est mort sur un bateau en papier.
J'ajouterai à cela que Julien et moi-même cherchions sur chaque photographie qui défilait derrière Mark et Morgane (les membres de Cocoon), la preuve qu'ils étaient ensemble (pour Julien), celle qui ne l'étaient pas (pour moi). Parce qu'y'en a marre que tous les beaux garçons soient en couple et qu'en PLUS ils fassent des projets trop bien avec leur copine genre monter un groupe super frenchy-cool qui a déjà sa petite notoriété (en témoigne le CD à 15 euros, oui madame, 15 euros ! Ca fait cher la petite notoriété).
Autre instant jouasse de la soirée : la cigarette goût vanille pour moi, goût cigarette pour Julien, GRATUITES, fumées dehors sous la pluie en t-shirt ou comment découvrir que Julien semble crapoter quand elle fume et que j'ai une sale geule quand je tire une latte.

Sinon, j'ai apprécié la bière goût plastique entre Imbert Imbert (ou comment avoir un vieux style (gilet sans manche en cuir ouvrant sur un torse imberbe (imberbe imberbe) + pantalon en cuir + vielle coupe de bébé punk), être un parolier en herbe (et c'est un bien grand mot qu'en herbe), jouer bien de la contrebasse mais la contrebasse toute seule, c'est un peu comme du pain sans nutella (ou crème fraiche pour Julien et mayonnaise pour moi)) (trêve de parenthèse) et Gomm. Gomm, le groupe des trentecinquenaires (je n'ai rien contre hein, Robert Smith s'approche de la cinquantaine et il déchire sa race -comme on dit) qui font du rock trop (dans tous les sens du terme) psychadélique. Du coups, je tire Julien jusqu'à la sortie parce qu'on entend rien à la voix de la chanteuse qui crie, d'où les cigarettes fumées (mais on ne s'y retrouve plus dans ce compte-rendu, voyez-vous, j'aime à effacer tous repères chronologiques ahah).
Pour finir, je dirai que malgré un concerts sur trois qui valait le coups, j'ai passé une soirée tip-top coule avec Julien, celle avec qui je me fais des plans sur la comète ("je nous vois trop dans notre appartement à Paris, nous échanger nos fringues et... (non, nous ne sommes absoluement pas superficielles)). Et puis n'empêche qu'on l'a eu notre "NO CONTEST, I'M THE BEST !").




Si Julien vient à passer par ici et qu'elle veut compléter, ce serait marvelous !