© Ninoutita

Ca ne tourne pas rond. Mais comment veux-tu que ça tourne rond en écoutant une chanson qui parle de singes qui vont au ciel ?
Tout est entrain de partir en déconfiture, du pli de ta jupe au pli de ta joue quand tes lèvres sourient. Tu n'es qu'une figurante au milieu d'une scène de papier, essaie en vain de parler, tes cordes vocales sont brisées comme la plupart de tes rêves idiots d'ailleurs. Tu voudrais les rejoindre ces satanés singes, te ballader dans les nuages, te laver le visage à l'eau de pluie et manger de l'éclaire. Mais tu restes engluée dans une boue transparente et te nois dans une mer de médiocrité.
Et te voilà assise dans le bus, un gros bonhomme te fixe de l'autre côté de la fenêtre, tu supposes qu'il attend un autre bus. Il continue à te fixer alors commence une certaine réciprocité déstabilisante et dérangeante, tu imagines ou alors c'est vrai ? qu'il te murmure "fonce ALPHONSE". Tu ris nerveusement parce qu'un c'est ridicule et deux, il a raison merde !
Viens la prise de confiance en soi, progressive, délivrante, goûter à une toute petite arrogance,regardez les beaux garçons dans les yeux, esquisser un sourire qui se voudrait ravageur, ramer un peu, parler haut sans tremblements dans la voix, pleurer quelquefois sur son sort, se sentir incapable mais continuer et avoir soif d'apprendre à être sûr de soi. Ce n'est pas une mince affaire, c'est un travail difficile et long et dans un sens le gros bonhomme avais raison, il faut foncer quoiqu'il arrive en évitant les murs, bien sûr.
Mais tu me diras qu'est-ce que j'me la ramène avec ma prose qui ne vaut sûrement rien ?
Je ne te répondrai rien parce que dans l'apprentissage dans lequel tu t'es plongé, il faut apprendre à ne pas parler inutilement, pour ne rien dire, tu vois le genre ou je te fais un dessin ?













hahaha, laissez-moi élaborer des manifestes de ma sagesse parce que malheureusement je péris lorsque je ne raconte pas de conneries.