© Ninoutita
Je sais qu'Octobre n'est pas fini mais pour moi, c'est tout comme.

Les gens ne parlent que du temps ces temps-ci. Il fait froid, c'est un fait, à quoi bon le répéter inlassablement ?
Je sais qu'on se croirait en Décembre mais voyez-vous, nous sommes en Octobre. Il parait.

Tes cils restent bleus, ton blanc de l'oeil vire jaune et toujours pas de rouge sur tes lèvres.
Tu auras beau chercher des fraises, ce n'est plus de saison. Le bleu de la piscine est glacé et mes mains aussi. Je ne me souviens plus d'un inconnu qui pourtant m'a tappée dans le blanc (de l'oeil).
Le désespoir ne me tient pas, il est en fuite, je commence à goûter à une insouciance trop teintée de culpabilité. Je crois être incorruptible et ils me disent que oui. J'ai beau espérer changer, l'espoir n'agit pas de façon miraculeuse.
Et si ma vie n'était que des nuits blanches qui s'enchaineraient sans trêve. Des atmosphères saturées de fumées opaques et un mal de tête presque ennivrant ?
Je voudrais bien flotter au-dessus de tout, ne plus m'en faire pour un rien. Déguster la paresse, la faire danser et puis en rire. Ah ah ah, et alors ?

Je n'ai plus beaucoup de nouvelles de ces 'eux' d'avant, preuve que j'essaie vraiment de me concentrer sur la vie présente.
Il y a encore une sorte de lien qui me relie encore faiblement à eux, moins que de l'affection, plutôt de l'attachement. De la nostalgie serait palpable si je n'avais pas toutes mes pensées occupées par les cours, les projets que je n'arrive pas à réaliser par manque de temps, cet inconnu magnifique, Paris...
Des pensées parfaitement égoïstes et je l'assume pleinement.


Samedi, ce sera le dernier jour. Alors il n'y aura plus que la perspective de Paris devant mes yeux. C'est étrange comme la capitale me semble être un monde à part.
J'espère que le temps s'étirera en longueur. A noter qu'il ne faudrait pas que je prenne mes espoirs pour des réalités.
Oh et puis si !




...But I don't know if you know what I mean cos' I'm never on your list.