© Ninoutita

Je vois June cette après-midi. Après ça, que dire ?

C'est drôle, le monde est un paradoxe. L'Amérique est détestable. Ce sont de véritables sangsues accrochées au sale pognon. Et pourtant, ce sont les seuls qui arrivent à se tourner en ridicule dans leurs films, dans leurs séries, pas forcément très finement mais quand même. Le monde est un paradoxe. Les pays développés ont toujours écraser les pays en voie de développement tout en feignant de les aider. Et puis la Chine devient petit à petit de plus en plus puissante et on lui reproche ses produits de mauvaise qualité, sa surproduction etc. Le monde est comme un enfant jaloux des jouets de ses frères. Au lieu de s'entr'aider, il s'autodétruit. Quand est-ce qu'il y aura une prise de conscience générale ? Sans doute jamais, le monde a trop avancé dans son merdier, dans son égoïsme individualiste.
Parfois je me demande quel avenir nous attend. Il faut se souvenir de Nagasaki en août 1945 et trembler devant les progrès effectués par la science. Si une bombe nucléaire a pu faire autant de dégâts plus de cinquante ans avant, qu'est-ce qu'elle ferait actuellement ?
Cette nuit j'ai rêvé d'une troisième guerre mondiale. Les médias étaient déchaînés, le monde allait s'écrouler, c'était sûr, il n'y avait plus d'issue et pourtant les médias continuaient, tels des vautours dégustant la carcasse d'un animal, à s'empiffrer d'images hideuses, terrifiantes, écoeurantes. La mort partout, une mort pareille à un cadavre soulevé par le grouillement des vers, une mort affreusement vivante.

Mais ce n'était qu'une cauchemard et me voilà bientôt plonger dans ses yeux menthalo à ne plus penser qu'à moi et lui, et lui et moi, et pas de nous, faire comme le monde en quelquesorte, être délicieusement égoïste, sans aucun scrupules.