C'est comme du scotch, finalement.
Tu étais supposé venir cette nuit-là. Mais j'ai attendu et tu n'es jamais arrivé. Par la fenêtre, les étoiles blondes semblaient soupirer avec moi. Des soupirs de soulagement. Comme c'est étrange de t'aimer et de n'attendre que ta disparition.
C'était un rêve.
Je suis réveillée par le vol précipité d'un moustique. Cinq piqures, à croire que même les insectes sont au courant de mon nombre fétiche. J'ai les larmes faciles depuis Dimanche. Ca mouille le visage d'une agréable enveloppe salée. Ca détend. Mais surtout, surtout, ça crève le coeur. Quelques frissons parcourent mon dos nus. J'ai une violente envie de t'avoir près de moi. Juste quelques secondes.
Et puis, je semble décevoir tout le monde. Je ne suis pas à la hauteur. Il voudrait que j'atteigne la cime des arbres. J'esquisse un pauvre sourire mais mes yeux rougis me trahissent. Mes rêves sont brisés. Mes ? Un singulier suffirait. Je n'en avait qu'un. Lentement, il a trépassé. Là je ris. Je me trouve tellement risible, ridicule, inutile. Mais I.. In.. In quoi ? Même mon prénom se meurt au bout de mes lèvres. Hé, secoue-toi ! Il y en a plein d'autres sur terre, il n'y a même pas une heure, tu as vu un garçon très charmant, très comme il faut et tu t'es même dit "ça, c'est mon style de garçon".
Ce petit côté félin, les cheveux bruns clairs et le sourire surtout, un sourire aussi bien par les yeux, bleus souvent, et par la bouche bien sûr, un sourire coquin presque. Et tout le corps anguleux.
C'était un rêve.
Je suis réveillée par le vol précipité d'un moustique. Cinq piqures, à croire que même les insectes sont au courant de mon nombre fétiche. J'ai les larmes faciles depuis Dimanche. Ca mouille le visage d'une agréable enveloppe salée. Ca détend. Mais surtout, surtout, ça crève le coeur. Quelques frissons parcourent mon dos nus. J'ai une violente envie de t'avoir près de moi. Juste quelques secondes.
Et puis, je semble décevoir tout le monde. Je ne suis pas à la hauteur. Il voudrait que j'atteigne la cime des arbres. J'esquisse un pauvre sourire mais mes yeux rougis me trahissent. Mes rêves sont brisés. Mes ? Un singulier suffirait. Je n'en avait qu'un. Lentement, il a trépassé. Là je ris. Je me trouve tellement risible, ridicule, inutile. Mais I.. In.. In quoi ? Même mon prénom se meurt au bout de mes lèvres. Hé, secoue-toi ! Il y en a plein d'autres sur terre, il n'y a même pas une heure, tu as vu un garçon très charmant, très comme il faut et tu t'es même dit "ça, c'est mon style de garçon".
Ce petit côté félin, les cheveux bruns clairs et le sourire surtout, un sourire aussi bien par les yeux, bleus souvent, et par la bouche bien sûr, un sourire coquin presque. Et tout le corps anguleux.
Ecrit par ninoutita, le Lundi 21 Mai 2007, 20:55 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Ouais je crois que c'est Ingrid... Indigène... Inextinguible
rêveuse... Insoupçonnable...Interro suprise... ah fouck.
Sur ton dos nu? Dis donc tu fais dans le porno soft.... Gaffe hein, t'es pas
majeure! huhu hihi
bon, tu vois, toi tu perds un rêve, moi je perds l'inspiration. Et pourtant
c'est pas le moment.
Courage petit poussin ^^
Finalement, çà ne fait rien quand on le pose sur la peau. On ne s'en rend presque pas compte. C'est un bout de soi qui reste à l'abri de la pluie. Et parfois, quelqu'un agrippe un bout et tire fort. Le scotch est parti. On ne sait pas où il est mais il y a toujours cette affreuse douleur.
Et ne reste plus qu'à espérer que quelqu'un vienne te mettre un peu de baume au coeur pour te faire penser à autre chose. Et un sourire, c'est déjà pas mal. :)
Et ne reste plus qu'à espérer que quelqu'un vienne te mettre un peu de baume au coeur pour te faire penser à autre chose. Et un sourire, c'est déjà pas mal. :)
lesforainesbleues