Traverse les nuages
*
© Ninoutita
Il y a deux jours, les amoureux pouvaient se célébrer. Alors j'ai pensé que si tu n'avais pas décidé d'arrêter, on aurait été comme eux, à se murmurer des mots doux par l'intermédiaire d'un foutu téléphone, téléphone que j'aurais fini par étrangler, téléphone surlequel je me morfondais, téléphone que je vomis, que je hais, que je méprise de toute mon âme d'amoureuse déchue.
Il y a la dernière image que j'ai de toi. Je sortais de la douche, après qu'on ait passé la dernière de nos nuits ensemble et puis je t'ai vu, le visage entre tes mains fortes, torse nu, sanglotant comme un tout petit garçon. Je suis restée muette devant cette image pendant quelques secondes puis me suis précipitées vers toi, je t'ai pris dans mes bras et tu m'as dit que tu ne voulais pas qu'on se sépare. Naïve et pleine de faux espoirs, je t'ai répondu que jamais rien ne nous séparerait, qu'on pouvait continuer si on avait la réelle envie. Alors entre tes larmes, j'ai vu un sourire.
Mais finalement c'est fini. J'ai appris à te désaimer, à me regarder dans le miroir sans voir ton reflet derrière le mien, à t'oublier.
Et tu reviens encore, comme un rêve récurrent qui hante mon conscient. Romain est un prénom à bannir de mon vocabulaire quotidient mais je ne cesse de l'utiliser silencieusement. J'me sens lasse. J'me sens abandonnée. J'me sens conne. Conne d'y avoir cru, conne de m'être attendrie devant tes larmes presque hypocrites.
Mais même après tous ces mots je persiste à t'aimer. Moi qui croyais avoir guérie, il n'en est rien. Je t'ai dans la peau quoique je fasse. Et ça me fait mal, tellement mal.
* Finalement la seule personne qui m'aime et que j'aime, c'est bien ma Monk.
© Ninoutita
Mais même après tous ces mots je persiste à t'aimer. Moi qui croyais avoir guérie, il n'en est rien. Je t'ai dans la peau quoique je fasse. Et ça me fait mal, tellement mal.
* Finalement la seule personne qui m'aime et que j'aime, c'est bien ma Monk.
Ecrit par ninoutita, le Jeudi 15 Février 2007, 22:03 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
rafa-elle