© Ninoutita

On se cache derrière des uthopies miêvres qui nous consumment jusqu'au dernier moment de notre âme. Alors à ce moment-là, peut-être on se traite de con mais pas comme toutes les autres fois, à ce moment-là c'est un véritable cri du coeur qui prend sa source au plus profond de notre être. Si la vie n'est qu'une longue peine pleine d'espoirs déchus pourquoi ne pas nous suicider, nous et notre pâle définition de la vie, nous les inconscients de notre chance, nous les destructeurs de rêve parce qu'il le faut, nous et nos faibles sourires, nous et nos flammes éteintes. L'Homme dès sa naissance se prend pour le maître du monde, d'abord avec ses parents, ensuite avec ses amis, puis avec son conjoint et enfin avec ses enfants et petits-enfants. Il va même parfois jusqu'à vouloir tout posséder même la Nature qui ne mérite pas d'être emprisonnée, même les autres pays dont les langues, les coutumes, les moeurs lui sont inconnues.
Finalement on arrive à un point où le célibat devient plus une preuve d'humilité que d'égoïsme.
Je ne sais pas pourquoi j'écris tout cela parce que je sais bien que ce n'est pas vraiment ce que je pense en réalité. Je viens de me réveiller d'une longue sieste et mes membres me semblent encore totalement endormis. Mes idées ne sont pas bien claires et je me sens mal lunée. Mal lunée... une si jolie expression pour une si mauvaise connotation. On aurait pu dire mal étoilée ou encore mal satellitée mais malgré toute l'affection que j'ai pour les étoiles qui deviennent de plus en plus so fashion, je préfère ici le mot lune. Parce que comme je ne sais pas qui a dit -ce peut-être toi ou même le si opportuniste Napoléon après une victoire-, On ne change pas une équipe qui gagne.
J'aurais bien envie d'être une poupée en porcelaine aujourd'hui, avec une belle robe de dentelle rose et de soie orangée, un truc bien nunuche mais très doux aussi. Dans mes cheveux j'aimerai qu'une petite fille ait glissé une longue plume blanche qui lui chatouillerait le nez et la ferait rire aux éclat. Pour rien. Parce que c'est tellement simple d'être heureux, ou plutôt de se sentir heureux quand on est une petite fille. Une nouvelle poupée, un beau gâteau d'anniversaire, un gros bisous et on a le sourire pour au moins deux heures. La chose qui me fait rire c'est que pour moi, c'est un peu la même chose; devant un gâteau appétissant ou avec un calin tout va mieux. Cela ne me rend pas forcément heureuse mais je me sens bien après.
Parler de gâteaux m'a donnée l'eau à la bouche. C'est toujours comme cela après mes rares siestes, mon ventre me crie famine.