Lucarnes
--> pan pan, you're dead
Je cours... Je cours mais chaque goutte de pluie semble me rattrapper. Je ne me souviens plus de la chose que je fuis. Je cours. Les voitures freinent violemment, je provoque des jurons mais je cours toujours. Ma jupe argentée vole au vent et un parachutiste me souhaite bonne chance. Les nuages s'écartent devant moi et là, je réalise que le soleil a disparu. Je cours dans l'immensité blanche à sa recherche, me cognant contre des éclaires, glissant sur des boules de neige. En vain, il s'est évanouit dans les cieux qui virent maintenant au gris.
Puis je tombe. Je réalise. Tout n'est que mensonge. Le ciel est enfait le costume blanc d'un homme à chapeau melon. Cet homme, quelqu'un m'a dit qu'il délirait parfois et qu'il essayait de marcher sur l'eau. Même qu'il voulait qu'on l'appelle Renommé et qu'il courait nu la nuit en criant "LUCARNES ! LUCARNES !".
Malheureusement ou heureusement ? un jour, il a trop crié et s'est retrouvé avec une grosse tâche pourpre sur son beau costume blanc. A force d'hurler, il avait énervé un mec blond, grand, beau et surtout, très bête.
Je sais qu'il était con parce que c'est lui qui m'a racontée cela. Et pendant qu'il parlait, j'ai compris. Il était le soleil. Ca m'a arrachée le coeur parce que j'avais couru, couru, couru pour un imbécile avec des cheveux plus fins que des rayons.
Là, le ciel s'est brutalement refermé et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Quand mes yeux ont été totalement secs, j'ai crié, de plus en plus fort, de plus en plus aigüe et je suis morte.
Le soleil ne supporte pas les hurleurs.
Puis je tombe. Je réalise. Tout n'est que mensonge. Le ciel est enfait le costume blanc d'un homme à chapeau melon. Cet homme, quelqu'un m'a dit qu'il délirait parfois et qu'il essayait de marcher sur l'eau. Même qu'il voulait qu'on l'appelle Renommé et qu'il courait nu la nuit en criant "LUCARNES ! LUCARNES !".
Malheureusement ou heureusement ? un jour, il a trop crié et s'est retrouvé avec une grosse tâche pourpre sur son beau costume blanc. A force d'hurler, il avait énervé un mec blond, grand, beau et surtout, très bête.
Je sais qu'il était con parce que c'est lui qui m'a racontée cela. Et pendant qu'il parlait, j'ai compris. Il était le soleil. Ca m'a arrachée le coeur parce que j'avais couru, couru, couru pour un imbécile avec des cheveux plus fins que des rayons.
Là, le ciel s'est brutalement refermé et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Quand mes yeux ont été totalement secs, j'ai crié, de plus en plus fort, de plus en plus aigüe et je suis morte.
Le soleil ne supporte pas les hurleurs.
Ecrit par ninoutita, le Lundi 9 Octobre 2006, 22:24 dans la rubrique Journal qui se veut intime .