A l'encre de tes notes
Je pensais arriver à t'oublier assez rapidement. Mais tes yeux collent aux miens et tes mains tiennent encore les miennes.
J'aurais besoin de te sentir près de moi. J'aimerai qu'on puisse s'aimer sans cesser d'un jour à l'autre.
Je ne sais même pas si tu penses à moi. Si tu ne m'a pas complétement rayée de ta mémoire.
Je t'imagine avec tes amis, marchant dans la rue, la bouche rieuse. Tu aperçois une très belle fille qui est tout le contraire de moi. Maigre, très blonde avec de grands yeux bleus. Et puis tu l'abordes. Mais ce garçon ne peut pas être celui que j'ai connu. Celui que j'ai connu est timide, doux et gentil. Gentil jusqu'à faire mes tartines le matin. On n'avait dormi tellement peu.
Une heure peut-être ?
Nos cernes étaient si profondément creusées. C'avait été bizarre de dormir avec un garçon autre qu'Alex, Bastien ou Luc. C'était mille fois mieux.
Tu me manques manques manques manques !
Je n'arrive même pas à bien écrire. Et toi qui ne t'étais même pas moqué quand je t'avais dit ce que c'était ma passion à moi. Ecrire... encore et encore jusqu'à bout de souffle. Comme on s'embrassait finalement, non ?
J'ai pas beaucoup pleuré ces temps-ci. Comme si mes larmes étaient chacune retenues par un fil imaginaire.
Finalement je suis une marionnette et ma sensibilité est stupide comparée à la tienne. Toi au moins, tu t'en servais. J'aurais voulu t'entendre faire du piano. Mais dans le sud, un piano c'est comme la neige. Ca n'existe pas. Alors, tu avais joué sur un piano imaginaire. Tes mains dansaient dans le vide, avec le ciel en toile de fond. Ce jour-là, tu m'as jouée le début de Trouble. Puis je t'ai demandée si tu connaissais les Gymnopédies de Sati et avec un sourire étonné, tu m'as annoncée que c'était ton compositeur préféré, avec Chopin. Pourtant tu venais de jouer une mélodie pop.
En écrivant ces mots j'ai le sourire mêlé à des gouttes amères. Le sentiment de t'avoir rêvé et perdu.
L'intelligence, la sensibilité, la gentillesse et la douceur, mélangés à une bonne dose d'humour. Je ne pensais pas que cela pouvait exister dans une même et seule personne.
Ce cocktail magique qui a le parfum de tes notes et de ton cou.
Ecrit par ninoutita, le Samedi 19 Août 2006, 00:04 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Re:
Pour l'histoire du fast-food, t'as vraiment pas tort. Mais même sans avoir rencontrer le caviar en question, je suis comme ça. A chercher le mieux des mieux.
Sans pour autant vouloir la perfection, non mais je veux quelqu'un qui corresponde à mes goûts presque à 100 pourcent. Alors quand on est aussi exigeante, c'est pas dur de tomber amoureuse, non, c'est dur de le rester longtemps et pour de vrai.
Je pense quand même qu'il faut dire tant mieux et pas hélas. Je trouve cela rassurant que des personnes comme Lui existent. Et ce que je trouve le plus géniale, c'est qu'une de ces personnes m'ait choisie. :)
Je remonte un peu dans mon estime... mais bien sûr, ça ne durera pas longtemps.
Sans pour autant vouloir la perfection, non mais je veux quelqu'un qui corresponde à mes goûts presque à 100 pourcent. Alors quand on est aussi exigeante, c'est pas dur de tomber amoureuse, non, c'est dur de le rester longtemps et pour de vrai.
Je pense quand même qu'il faut dire tant mieux et pas hélas. Je trouve cela rassurant que des personnes comme Lui existent. Et ce que je trouve le plus géniale, c'est qu'une de ces personnes m'ait choisie. :)
Je remonte un peu dans mon estime... mais bien sûr, ça ne durera pas longtemps.
Re: Re:
Ca fait tellement plaisir de voir la façon dont tu parles de lui ; et en même temps ça m'arrache le coeur cette distance qui brûle quelque chose que tu as tellement aimé vivre.
Comme on dit "aaaah les hommes" ;o)
Comme on dit "aaaah les hommes" ;o)
MangakaDine
"Le sentiment de t'avoir rêvé et perdu.
L'intelligence, la sensibilité, la gentillesse et la douceur, mélangés à une bonne dose d'humour. Je ne pensais pas que cela pouvait exister dans une même et seule personne.
Ce cocktail magique qui a le parfum de tes notes et de ton cou."
Haaa, ça fait bizarre de lire ça. Je te comprends. Je compatis, même.
Moi je rêve trop des gens. Après, je sais même plus quels actes sont réels, et ce que j'ai dis ou fait pour de bon. M'enfin, des hommes comme celui là, on les rêve tellement....qu'au final, on se demande si c'est vraiment la réalité, ou si on ne la pas brouillée, peinte avec notre imagination.
Hélàs si, c'est réel.
Ou tant mieux, je sais pas quelle expression il faut employer.
Le problème, avec les être comme ça, une fois qu'on y a gouté, à la perle du caviar, on a du mal à retourner au fast food. Moi je te le dis. En ce qui me concerne, j'ai eu du mal à redescendre. Après, je trouvais tous les gens ternes et fades. Mais bon, tu n'es pas comme moi, et ce que je te raconte est sûrement dérisoire. Moi même je ne sais pas vraiment où je veux en venir. Alors je vais arrêter hein. Raconter toutes ces conneries...