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Les papillons n'aiment plus les funambules

J'ai vu un papillon aujourd'hui. Un papillon magique. Il virevoltait entre les grosses gouttes, plus jaune que le soleil.
Mais ce n'est que maintenant qu'un peu des rayons du soleil viennent s'entrechoquer contre nos pupilles floues.
Il parait que nos coeurs sont irréchauffables. Mais c'est totalement faux. Les amis nous apportent plus de chaleur qu'ils en ont l'air. Et ceux qu'on croyait aimer se révèlent être en plastique.

Ma vieille amie l'insomnie ne s'est pas installée longtemps, rapidement les choses sont revenues à la normale. Le bonheur d'avoir mis fin à une période m'emplit. J'adore le nouveau autant que j'aime l'ancien. Je n'aime pas le temporaire. Et il se trouve qu'Il était temporaire. Rapide comme l'éclaire, vite fait de valser dans les airs.
Même s'il garde une petite place à côtés de mes relations inachevées. L'amour masqué. Ce vaurien qui se parfume au mensonge.
Dans mon coeur, c'est ceux qui m'aiment depuis le début qui sont et resteront les premiers. Je ne le répéterai jamais assez, je crois. Ils sont mes papillons magiques à moi, avec chacun leur couleur, leur manière de voler, de trépasser devant les gouttes de pluies d'été.
La plupart sont attirés par le Soleil, d'autres préfèrent la Lune. Moi j'aime les étoiles dans leurs yeux.
J'ai un peu peur pour l'année prochaine. Peur d'oublier ces paroles.
Pourtant la perspective d'autres horizons m'enchantent...

J'aime tenir mes promesses. La seule qu'on se soit fait c'est de ne pas perdre contact. Comme si nous étions des funambules ne tenant qu'à un fil. Je sais que nous sommes plus que cela, que notre amitié est plus résistante ou du moins, je l'espère.

J'ai changé de point de vue depuis le début de l'année. Avant se fondait dans ma bouche qu'une phrase : "Vivement l'an prochain."

J'ai honte là tout de suite maintenant. D'avoir tant espérer jusqu'à il y a quelques mois.
Bien sûr ce bahut m'étouffe mais j'ai passé neuf années de ma vie dans cet établissement.
Alors je l'aime. Malgré son mur gris, ses vieux rideaux poussérieux, son grand marronnier à la tête coupé (paix à son âme d'arbre !), ses bancs pas abrités, ses toilettes puants, ses marches ocres et glissantes.

Mais quand même... vivement l'année prochaine !
Ecrit par ninoutita, le Mercredi 31 Mai 2006, 22:00 dans la rubrique Journal qui se veut intime .