Tu grelottes mais moi je n'ai plus jamais froid. Tu souffles dans tes mains et ta chaleur vient me réconforter.
Rien au monde n'est plus beau que les matinées froides passées dans tes bras.

Je ne rêve plus, j'oublie. Alex me manque déjà et pourtant il ne devrait pas.
Une bribe de personne, voilà ce que je suis. Une poupée qui dit non non non. Et j'emmerde tout le monde en riant sauvagement. Je ne suis pas folle, je suis bribe. J'orchestre mon monde, je le fais chanter... vilaine maitre-chanteur sans aucune grâce. L'élégance ne tue pas mais la grâce peut fondre.
Le soleil darde ses rayons enchanteurs. Merlin rayonne. Souvenirs de ma vieillesse et paroles d'enfants.
Battements du cancer et coeur qui tue. Coups de pluies et gouttes de soleil (encore lui !). Vivement Lundi et le Dimanche c'est ravioli !
Mais oublie-moi vite malgré la lenteur qui te va si bien. Elle contraste avec tes cheveux bruns.
J'ai l'odeur de tes cigarettes gitanes collée au cheveux. Je ne t'en veux pas, j'en veux aux roulottes. Soyons clairs, elles sont trop fantaisistes. Elles dénigrent notre société.
Ta cigarette me fait transpirer de honte. Je crie à tous qu'il faut m'oublier. Ces grands niais me regardent en riant. Les cheveux comme des pétales autour de leur grandes têtes. Cependant quelques fleurs jonchent encore dans le placard du vestibule. Là où nous entassions nos photos de routine. Puis il y a eu les vacances et le vent les a emportées. Plus de photos, plus de routine, juste nous deux et la tour Eiffel. La tour Eiffel qui n'entre pas dans notre lit une place et demi. Alors je t'ai fait dormir par terre pendant que ma jolie dormait à mes côtés. On a partagé ton oreiller et je t'ai donné le mien.
Puis je t'ai enfermé dans le placard, histoire de remplacer notre routine contre une autre vie.
Et depuis tout va tellement mieux.