La constellation de deux étés
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Août 2004. Les yeux rivés sur son soleil de visage. Les larmes qui perlent dans les siens. Et nos aurevoirs.
Après Raphaël, encore une déchirure. J'ai su deux fois comment c'était lorsqu'on aime trop. Mes deux premières histoires d'amour ont eu de bien funestes destins. Pourtant si belles au début. Mais les illusions et tout se (mor)fond dans le coeur. Le coussin trempé de larmes amères.
Les yeux dont la pupille en forme de coeur pourpre rougissait ont changé de costume. Après, ils n'ont plus rougie de bonheur, mais ont beaucoup saigné.
Diego j'en ai rêvé beaucoup. Des rêves de retrouvailles.
L'année a passé et l'été est revenu. On est parti comme à chaque fois dans le Sud. J'ai espéré pendant les dix heures de route. Et dès le matin j'ai foncé droit vers la piscine voir si il avait survécu à l'hiver. Mais rien. Du monde certe, mais pas celui que j'attendais. Que je voulais voir. Que je voulais serrer au plus près de mon coeur.
Finalement j'ai rencontré plein de gens dont Suzanne, Thibaltu, Mathieu et tous ces autres merveilleux. On s'est gondolé et on s'est écorché les chevilles.
On a écouté beaucoup de Tryo et de Franz Ferdinand, ennivré par le parfum du romarin.
Le soir, on s'est allongé dans le sable légèrement humide du terrain de volley en sirotant un peu de bière et de coca tout en fumant des choses un peu sucrées, jusqu'au bout de la nuit.
Mais juste avant on s'était installé sur une des pentes glissantes du skateparck histoire de se sentir plus près des étoiles. Qu'est-ce qu'on a pu parler sur cette pente raide.
Ils me manquent tous avec leurs sourires brillants, leurs peaux constellées de gouttes d'eau chlorée et puis leurs yeux qui disaient tellement d'eux.
On était dix ou douze et ces quelques autres qui naviguaient de bande en bande. Mais nous, nous étions de loin les plus soudés.
Puis ce fut l'heure de partir.
Encore des larmes. Des calins et des bisous qui claquent tendrement sur les deux joues.
" A la revoyure ".
Après Raphaël, encore une déchirure. J'ai su deux fois comment c'était lorsqu'on aime trop. Mes deux premières histoires d'amour ont eu de bien funestes destins. Pourtant si belles au début. Mais les illusions et tout se (mor)fond dans le coeur. Le coussin trempé de larmes amères.
Les yeux dont la pupille en forme de coeur pourpre rougissait ont changé de costume. Après, ils n'ont plus rougie de bonheur, mais ont beaucoup saigné.
Diego j'en ai rêvé beaucoup. Des rêves de retrouvailles.
L'année a passé et l'été est revenu. On est parti comme à chaque fois dans le Sud. J'ai espéré pendant les dix heures de route. Et dès le matin j'ai foncé droit vers la piscine voir si il avait survécu à l'hiver. Mais rien. Du monde certe, mais pas celui que j'attendais. Que je voulais voir. Que je voulais serrer au plus près de mon coeur.
Finalement j'ai rencontré plein de gens dont Suzanne, Thibaltu, Mathieu et tous ces autres merveilleux. On s'est gondolé et on s'est écorché les chevilles.
On a écouté beaucoup de Tryo et de Franz Ferdinand, ennivré par le parfum du romarin.
Le soir, on s'est allongé dans le sable légèrement humide du terrain de volley en sirotant un peu de bière et de coca tout en fumant des choses un peu sucrées, jusqu'au bout de la nuit.
Mais juste avant on s'était installé sur une des pentes glissantes du skateparck histoire de se sentir plus près des étoiles. Qu'est-ce qu'on a pu parler sur cette pente raide.
Ils me manquent tous avec leurs sourires brillants, leurs peaux constellées de gouttes d'eau chlorée et puis leurs yeux qui disaient tellement d'eux.
On était dix ou douze et ces quelques autres qui naviguaient de bande en bande. Mais nous, nous étions de loin les plus soudés.
Puis ce fut l'heure de partir.
Encore des larmes. Des calins et des bisous qui claquent tendrement sur les deux joues.
" A la revoyure ".
Ecrit par ninoutita, le Jeudi 6 Avril 2006, 20:13 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
C'est très bisar, en ce moment je repense aussi pas mal à cet été là, celui où j'ai rencontré F. et même qu'on a gardé contact. Comme si l'été avait vite fait ancré nos mémoires cette année... Et puis je t'imagine si bien tout près de ces étoiles ou sur la plage face au fillet, avec du "coca" à la main et en train de fumer tous ces sourires...
Re:
Mais les étés sont tellement spéciaux. Parce que on part ailleurs et on rencontre des gens d'horizons si différent.
Je me ré-magine bien moi aussi, peut-être parce que j'ai longtemps rêvé à ces soirées.
J'espère que nos étés seront encore beaux :)
mais c'est sûr !
Je me ré-magine bien moi aussi, peut-être parce que j'ai longtemps rêvé à ces soirées.
J'espère que nos étés seront encore beaux :)
mais c'est sûr !
ciorale
"les bisous qui claquent tendrement" J'aime beaucoup ce bout de phrase. Parce que le bisou qui claque pour moi c'est celui fait comme çà... sans réelles intentions. Tu sais... comme quand les gens font semblant de se faire la bise? Et qu'un mot, çà change tout.
Bon ouikend.
BzOo