On dégringole
--> * parce que c'est de saison...
Quelques hirondelles de printemps et un accent qui vient de loin.
Le son gai d'une cloche et ce clocher qui se décroche du ciel cerise.
Les amis pas loin qui jouent à un jeu dont personne ne connait le nom, dont personne ne sait la règle. Mais ils rient, c'est l'essentiel.
Mais là-bas, dans une toute autre atmosphère, existent d'autres choses. Là-bas, comme un monde qu'on n'explore plus.
Là-bas et sa cathédrale avec son pic qui troue le ciel blanc, bleu, jaune, orange et rose.
Mais les filles de ma ville se ressemblent. Enfin pas toutes.
Certaines continuent de chanter le ventre à l'air pendant que d'autres relèvent des défis dignes de ceux des bagnes. L'air courageux qui les hante me fait rire ou peur. Toujours est-il qu'il est étrange tout en étant banal.
Et les garçons sont bien semblables. Pas tous mais tellement. Qu'ils aient les yeux moqueurs, aguicheurs ou dans le vague, ils ont tous une pensée commune et ne font pas grand, grand chose pour se sortir du lot.
Pas toutes. Pas tous.
J'ai hâte d'enfin connaitre d'autres gens. Malgré nos fous rires. Mais leurs ventres à l'air, leurs jean's trop bas, vous comprenez ? Ca ne me dérange pas, ça m'asphixie paisiblement. Une petite bouffée de secheresse pour me faire réaliser qui je suis.
" ou tu vas ? "
Etc..
Bastien, mon meilleur ami, est semblable à un funambule amateur en ce moment. Il tombe tout le temps, se fait mal et pourtant, recommence. Toujours.
Il est de ceux qui aiment dégringoler pour mieux s'envoler.
Toutefois je sais qu'un jour il atteindra son nirvana bien à lui.
En attendant, moi aussi je tombe. Même que je me suis tordue la cheville. En ratant une marche bêtement. A cette allure là, mes chevilles vont être commes mes doigts, hyper fragiles, hyper sensibles.
Je n'espère pas. J'ai besoin de marcher sur mes deux pa-pattes moi. Les sentir s'enfoncer dans la neige en hiver, les sentir glisser sur les feuilles mortes en automne, les sentir se blesser sur le gravier en été.
Et les sentir courir dans l'herbe humide du printemps.
J'ai besoin d'un Fumsek. Pour qu'il verse quelques unes de ses larmes bénéfiques sur mon antorse.
Et sur les maux qui me hantent et qui hantent ce que j'aime. Et les Autres. Malgré leur égoïsme.
* Pix prise... sur google mais de danigrouik. Heu.
Le son gai d'une cloche et ce clocher qui se décroche du ciel cerise.
Les amis pas loin qui jouent à un jeu dont personne ne connait le nom, dont personne ne sait la règle. Mais ils rient, c'est l'essentiel.
Mais là-bas, dans une toute autre atmosphère, existent d'autres choses. Là-bas, comme un monde qu'on n'explore plus.
Là-bas et sa cathédrale avec son pic qui troue le ciel blanc, bleu, jaune, orange et rose.
Mais les filles de ma ville se ressemblent. Enfin pas toutes.
Certaines continuent de chanter le ventre à l'air pendant que d'autres relèvent des défis dignes de ceux des bagnes. L'air courageux qui les hante me fait rire ou peur. Toujours est-il qu'il est étrange tout en étant banal.
Et les garçons sont bien semblables. Pas tous mais tellement. Qu'ils aient les yeux moqueurs, aguicheurs ou dans le vague, ils ont tous une pensée commune et ne font pas grand, grand chose pour se sortir du lot.
Pas toutes. Pas tous.
J'ai hâte d'enfin connaitre d'autres gens. Malgré nos fous rires. Mais leurs ventres à l'air, leurs jean's trop bas, vous comprenez ? Ca ne me dérange pas, ça m'asphixie paisiblement. Une petite bouffée de secheresse pour me faire réaliser qui je suis.
" ou tu vas ? "
Etc..
Bastien, mon meilleur ami, est semblable à un funambule amateur en ce moment. Il tombe tout le temps, se fait mal et pourtant, recommence. Toujours.
Il est de ceux qui aiment dégringoler pour mieux s'envoler.
Toutefois je sais qu'un jour il atteindra son nirvana bien à lui.
En attendant, moi aussi je tombe. Même que je me suis tordue la cheville. En ratant une marche bêtement. A cette allure là, mes chevilles vont être commes mes doigts, hyper fragiles, hyper sensibles.
Je n'espère pas. J'ai besoin de marcher sur mes deux pa-pattes moi. Les sentir s'enfoncer dans la neige en hiver, les sentir glisser sur les feuilles mortes en automne, les sentir se blesser sur le gravier en été.
Et les sentir courir dans l'herbe humide du printemps.
J'ai besoin d'un Fumsek. Pour qu'il verse quelques unes de ses larmes bénéfiques sur mon antorse.
Et sur les maux qui me hantent et qui hantent ce que j'aime. Et les Autres. Malgré leur égoïsme.
* Pix prise... sur google mais de danigrouik. Heu.
Ecrit par ninoutita, le Mercredi 29 Mars 2006, 22:49 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Re:
Salut garfu !
Hihi, moi non plus j'allume pas les escaliers. J'ai l'impression de les connaitre trop bien mais je me dalle souvent. Trop meme.
J'vais y perdre la tete.
Peut-être inutile mais au moins, on se sent moins seule dans la douleur ;)
Et merci pour ton passage :)
Hihi, moi non plus j'allume pas les escaliers. J'ai l'impression de les connaitre trop bien mais je me dalle souvent. Trop meme.
J'vais y perdre la tete.
Peut-être inutile mais au moins, on se sent moins seule dans la douleur ;)
Et merci pour ton passage :)
et-alors
Moi aussi hier je suis tombée, en loupant une marche, de ma cheville ( la plus ) fragile, et de tout mon long ! J'ai la manie de pas allumer la lumière quand je prends les escaliers chez moi, et là BLAM ! Anecdote sans aucun interet, mais ça me fait bizarre de retrouver ça ici :)
Très bel article ;)