Les portes qui claquent
J'ai failli écrire quelque chose de léger. Comme pour m'éloigner de la réalité. Mais elle existe vraiment, et les portes qui claquent derrière moi me le prouvent.
Ma soeur répète en criant qu'elle en marre. L'autre pleure. Les toilettes doivent sentir le vomi, un vomi sans aucune raison d'être. Je ne la comprendrai jamais je crois. A côté de moi, Cormak peint silencieusement, je suis heureuse pour lui qui ne comprenne rien à tout ce grabuge. Qu'il soit étranger n'est pas une si mauvaise chose. Pas qu'elle l'ait été un jour mais... oh, je m'embrouille. Moi aussi j'en ai marre. Ma mère retombe dans cet état dépressif qui la bouffe. Qui nous bouffe.
Et elles continuent à hurler. Leurs voix s'entr'choquent. J'ai hâte que mon père rentre du boulot, pour calmer le jeux, nous donner un peu envie de sourire. Tous les visages sont crispés. Et moi je pleure. En silence. Devant cet écran vidé de toute chaleur humaine.
Pourquoi. Pourquoi le bonheur est-il si passager ? J'ai pourtant tellement envie de la garder près de moi, de le serrer contre mon coeur qui d'un coups sue la tristesse.
Derrière nos merveilleux moments familiaux se cachent un quotidien bien tourmenté.
Pourtant nous ne sommes pas à plaindre... nous avons presque tout ce qu'il nous faut.
Même pas la force de travailler. Juste celle d'écrire. Et encore.
Elles devraient toutes aller voir un psy. Histoire de savoir ce qu'il ne va pas chez elles. Histoire de se sentir un peu mieux dans leur peau.
Je commence à penser qu'il n'y a que le physique qui compte pour ma soeur. Sinon, pourquoi se ferait-elle mourir ?
Son copain est à la maison, elle ne manque de rien, travaille tranquillement à la fac, se passionne pour la musique.
Et se fait mourir.
Il y a comme un quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce joli refrain.
J'aimerai que tout soit plus facile. Comme quand j'étais petite, que mes frères et soeurs étaient au collège.
Mais le bonheur est éphémère. J'espère que la tristesse aussi.
Qu'est-ce qui se passe ?
Je ne comprends plus rien.
( vivement Mars et son printemps, son herbe verte et ses oiseaux, ses giboulées et son soleil, son froid matinal et sa chaleur douce, ses pulls légers et ses jupes froissées, ses moineaux et ses miettes de gâteau. Et son bonheur, je l'espère )
Ma soeur répète en criant qu'elle en marre. L'autre pleure. Les toilettes doivent sentir le vomi, un vomi sans aucune raison d'être. Je ne la comprendrai jamais je crois. A côté de moi, Cormak peint silencieusement, je suis heureuse pour lui qui ne comprenne rien à tout ce grabuge. Qu'il soit étranger n'est pas une si mauvaise chose. Pas qu'elle l'ait été un jour mais... oh, je m'embrouille. Moi aussi j'en ai marre. Ma mère retombe dans cet état dépressif qui la bouffe. Qui nous bouffe.
Et elles continuent à hurler. Leurs voix s'entr'choquent. J'ai hâte que mon père rentre du boulot, pour calmer le jeux, nous donner un peu envie de sourire. Tous les visages sont crispés. Et moi je pleure. En silence. Devant cet écran vidé de toute chaleur humaine.
Pourquoi. Pourquoi le bonheur est-il si passager ? J'ai pourtant tellement envie de la garder près de moi, de le serrer contre mon coeur qui d'un coups sue la tristesse.
Derrière nos merveilleux moments familiaux se cachent un quotidien bien tourmenté.
Pourtant nous ne sommes pas à plaindre... nous avons presque tout ce qu'il nous faut.
Même pas la force de travailler. Juste celle d'écrire. Et encore.
Elles devraient toutes aller voir un psy. Histoire de savoir ce qu'il ne va pas chez elles. Histoire de se sentir un peu mieux dans leur peau.
Je commence à penser qu'il n'y a que le physique qui compte pour ma soeur. Sinon, pourquoi se ferait-elle mourir ?
Son copain est à la maison, elle ne manque de rien, travaille tranquillement à la fac, se passionne pour la musique.
Et se fait mourir.
Il y a comme un quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce joli refrain.
J'aimerai que tout soit plus facile. Comme quand j'étais petite, que mes frères et soeurs étaient au collège.
Mais le bonheur est éphémère. J'espère que la tristesse aussi.
Qu'est-ce qui se passe ?
Je ne comprends plus rien.
( vivement Mars et son printemps, son herbe verte et ses oiseaux, ses giboulées et son soleil, son froid matinal et sa chaleur douce, ses pulls légers et ses jupes froissées, ses moineaux et ses miettes de gâteau. Et son bonheur, je l'espère )
Ecrit par ninoutita, le Dimanche 26 Février 2006, 20:29 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Re:
Peut-être que c'est un certain mal être qu'elle vomit ?
En effet. Période pas facile. Vivement que le soleil revienne dans ta vie :)
En effet. Période pas facile. Vivement que le soleil revienne dans ta vie :)
Re: Re:
Oui mais dans ces cas il existe des psy pour ce genre de problème non ?
Oui vivement... ça va déjà mieux parce que crier leur fait du bien.:)
Oui vivement... ça va déjà mieux parce que crier leur fait du bien.:)
Re: Re: Re:
Bien sur qu'il y a les psy. Et ça pourrait être une bonne chose qu'elle aille en voir un. Faut juste qu'elle ait le courage d'y aller. Et de se confronter à ses problèmes.
Pleins d'bisous pour toi. Parce que ça doit pas être facile pour toi non plus.
Pleins d'bisous pour toi. Parce que ça doit pas être facile pour toi non plus.
Le bonheur ne dure jamais très longtemps miss. Parce que sinon, ce ne serait plus du bonheur. Il y a des hauts. Et des bas. Ici, c'est plutôt les bas. Alors, je te dirais de tenir bon, même si j'arrive un peu en retard.
Et moi je t'envoie des bisous du bout des doigts, qui ont chauffés au creux des mains.
Sourire.
Et moi je t'envoie des bisous du bout des doigts, qui ont chauffés au creux des mains.
Sourire.
Re:
Tu n'arrives jms en retard. Parce que lire les messages gentils des autres fait toujours du bien, qu'on aille bien ou pas.
Tu as des nouvelles de Luciole ?
gros bisous.
Tu as des nouvelles de Luciole ?
gros bisous.
Re: Re:
Pas plus tard que dimanche soir. Mais ce qu'elle m'a dit, elle l'a écrit... :)
Elle rentre ce week-end. Elle allait. Même s'il fait froid et qu'elle n'aime pas la neige! ^^
BzOo
Elle rentre ce week-end. Elle allait. Même s'il fait froid et qu'elle n'aime pas la neige! ^^
BzOo
manzin
Mais j'aime pas le mois de mars! C'est un mois de merde! Il pleut, il pleut, il pleut, il pleut, pleut-il, il pleut, il pue aussi, il pleut, tu peux, il pleut, un pneu, il pleut !
Mais j'aime bien avril, ou des fois il regèle et il reneige et tout le monde panique et c'est fun ! huhu