Un message de Luc. " Je t'aime beaucoup tu sais ? "
Et un goût un peu aigre dans la bouche. Le goût du doute. Il y a trois mois j'aurais sauté de joie mais il y a quatre mois je n'étais pas encore amoureuse de... l'Autre.
Alors que dire, que répondre, comment me justifier ?
Pas la peine de trop y penser, je crois que je suis libre de faire ce que je veux.

Ce jeudi ressemble à une valse à trois temps. Le premier, l'oral, le jury qui dit beaucoup apprécier mon sourire, mon enthousiasme et " ce que j'ai à dire ". Un frisson de fierté me parcourt l'échine, je n'ai plus qu'à attendre ma note.
Le deuxième temps, celui du message et ma conscience qui m'avoue être déçue que celui-ci ne soit pas de Lui. Ce " tu sais ? " qui me brusque parce qu'il attend sûrement une réponse. Et je n'ai pas envie de lui dire " oui moi aussi ". Alors je décide de me taire. Qui vivra, verra.
Le troisième très stressant. Une interro de français difficile, des révisions pour celle de maths. Mon coeur qui se serre pour un rien et toujours toujours sunday bloody sunday dans les oreilles.

Dans quarante-huit heures je serai sur la route du sud et certainement presque arrivée.
Cette semaine va me permettre de bosser et surtout de me reposer pour que celle d'après je puisse sortir, sortir et... sortir, je crois ?
Et le voir, les voir, la voir. Ces sacrés amis avec qui je déconne sur un fond rock'n'roll.
On s'est promis qu'un jour on ira tous à New York ensemble. Et ça me fait rêver.
Beaucoup.

Tant qu'on a des rêves et de l'espoir, la vie est une femme magnifique et pleine de charmes.