Tordue de douleur toute la journée à cause de ces foutues règles... Quittée les cours à onze heures, au lieu de cinq. La classe.
Et le stresse de voir mes notes baissées. Et l'impression de pas assez bosser. Putain, pourtant je bosse. Pas que ça me dérange mais si c'est pour ne vivre que pour le travail.


Stop. Pas envie de parler de ça.

Dehors les abres sont enveloppés d'un manteau blanc le jour, argenté la nuit. La neige se relfète sur nos visages, les faisant paraître plus pur. Le froid me souffle dans le cou et la poudreuse étouffe chacun de mes pas.
Puis derrière le vélux, l'entendre frôler la vitre pour venir se reposer dessus. Quelques flocons perdent pieds et se retrouvent au sol.
J'essaie de fermer les paupières en écoutant "Dan, a son of God" de Swell, mais cette chanson me donne plus la pêche que l'envie de dormir.
Alors je change d'endroit, la couvertue en polaire pourpre sur les épaules, m'assois sur le fauteuil bordeaux de la télé, donne à manger au lecteur un dvd de Gad Elmaleh et me gondole en souriant silencieusement.
Plus je ne fais pas de bruit et plus je ris.
Si Quentin était encore là il m'aurait fait remarquer que " tu es toute pleine de contradiction ".
Mais il est parti depuis pas mal de temps déjà, il repose dans un ailleurs infini et voit les flocons me tomber dessus sans qu'ils puissent l'atteindre lui.
Je me demande si dans l'endroit où il est, son corps ressens encore les changements de température.
Est-ce que la mort nous épargne de toutes conditions ?

Il faut que je tienne jusqu'à la fin. C'est étrange mais je pense à ce moment où mon dernier souffle s'échapera de mes lèvre entr'ouvertes.
Et ça me fait peur. Horriblement. J'ai tellement envie de m'accrocher à la vie. Et si un jour je dois m'en aller, je crains de lui faire mal en enfoncant mes ongles (courts) très fort dans son ciel pour résister.

Mais puisqu'on peut plus rien nous cacher, sachez que quand il y a des nuages dans le ciel, c'est Dieu qui s'est fait des pop corn's.
Cette phrase de Dionysos me rappelle tellement de beaux moments.
Le jour où j'ai aidé ma soeur à écrire toute la chanson sur sa house de guitare. La soirée où j'ai mieux connu Luc, Luc qui pour dire bonsoir , m'avait dit cette phrase.
Le sud, les pop corn's sur la balcon qui surplombe les étoiles avec les amis d'une saison, les amis de vacances, les bohèmes du maquis mais seulement pour une semaine et demi. La couette bleu ciel nuageuse de Bastien, et la fenêtre de sa chambre où on voyait courir les "vrais" nuages dans le ciel.

Bon vendredi à tous.