Perdue
--> dans ma mélancolie...
L'impression de devenir plus grande que je ne le voudrais.
Une impression de couchés de soleil inachevés, de nuits presque infinies, de chants qui s'élèvent au loin et qu'on s'éforce d'entendre.
La couleur miel du soleil vient se poser sur mes cuisses dénudées, je suis assise les bras tenant fermement mes jambes pour qu'elles cessent de marcher, de partir se dégourdire.
Une mélancolie envahissante prend possession de mes souvenirs de gamine. Je fixe le mur blanc qui parait jaune, je le regarde sans le voir.
Une comptine un peu triste s'empare de moi, je la lis au creu de ce mur ensoleillé, au creu de mon coeur vidé de tous sentiments
et puis je me déchire en pensant que l'Avant était sans doute mieux que le Maintenant. Avec plus d'amour...
Mes larmes coulent doucement sans que je m'en aperçoive vraiment. Peut-être est-ce mieux ainsi.
Pourquoi tout ce désaroi devant une vie qui n'a rien d'horrible. Pourquoi ?
C'est surement ce temps qui prête à une tristesse de passage. Pourtant le soleil fait naitre d'habitude l'espoir. Pour moi il marque la fin de l'été, une fin que j'ai attendu avec impatience car elle était en retard.
Et maintenant je me sens perdue.
Perdue au fin fond d'un pays sans nom, sans âme et sans parfum.
Perdue dans une famille qui ne sait pas.
Perdue au sein d'un capharnaüm déprimant.
Perdue dans toutes les feuilles tâchées d'encre qui envahissent mon bureau.
Perdue au milieu des mots que j'écris sans savoir pourquoi.
Perdue.
Une impression de couchés de soleil inachevés, de nuits presque infinies, de chants qui s'élèvent au loin et qu'on s'éforce d'entendre.
La couleur miel du soleil vient se poser sur mes cuisses dénudées, je suis assise les bras tenant fermement mes jambes pour qu'elles cessent de marcher, de partir se dégourdire.
Une mélancolie envahissante prend possession de mes souvenirs de gamine. Je fixe le mur blanc qui parait jaune, je le regarde sans le voir.
Une comptine un peu triste s'empare de moi, je la lis au creu de ce mur ensoleillé, au creu de mon coeur vidé de tous sentiments
et puis je me déchire en pensant que l'Avant était sans doute mieux que le Maintenant. Avec plus d'amour...
Mes larmes coulent doucement sans que je m'en aperçoive vraiment. Peut-être est-ce mieux ainsi.
Pourquoi tout ce désaroi devant une vie qui n'a rien d'horrible. Pourquoi ?
C'est surement ce temps qui prête à une tristesse de passage. Pourtant le soleil fait naitre d'habitude l'espoir. Pour moi il marque la fin de l'été, une fin que j'ai attendu avec impatience car elle était en retard.
Et maintenant je me sens perdue.
Perdue au fin fond d'un pays sans nom, sans âme et sans parfum.
Perdue dans une famille qui ne sait pas.
Perdue au sein d'un capharnaüm déprimant.
Perdue dans toutes les feuilles tâchées d'encre qui envahissent mon bureau.
Perdue au milieu des mots que j'écris sans savoir pourquoi.
Perdue.
Ecrit par ninoutita, le Samedi 5 Novembre 2005, 17:55 dans la rubrique Journal qui se veut intime .
Commentaires :
Re: Re:
si tu l'aimes alors c'est pas bête.. enfin je crois. Je n'aimerai pas que ce que j'aime soit dit stupide... Alors je pense pas que ce soit bete, surtout si ça déclanche une réaction en toi. :-)
Re: Re: Re: Re:
Hey, Jude, don't take it bad,
take a sad song and make it better !
(ça remet de bonne humeur pareille chanson)
parasitemort