Le soleil fond et je trempe dans sa chaleur hivernale. Je marche entre nuit et journée, J. à côté de moi, on parle un peu puis beaucoup et une phrase sympatique lui échappe " T'es plus souriante qu'avant les vacances ".
" heu oui ... "
" C'est plus toi ".
Le bus arrive, nous le prenons et d'un coups les lumières s'allument progressivement en effectuant un joli ballet lumineux.
Je sors place de la Rep, pour profiter du soir qui pointe son nez, qui s'allonge tranquillement sur l'herbe douce.
Pas de larmes, juste un sourire qui flotte sur mon visage.
Plus de haine, plus de Eux négatifs, juste l'envie de revenir à plus de positivité.
Et si c'était ça ma fin d'automne, de l'amitié dans le creux de la main jusqu'au début de l'hiver.
Quand les premiers flocons apparaitront, changerai-je de registre ? Je vois déjà mon joueb rechangé de couleurs, de la grisaille, du blanc et du vert pour un peu d'espoir. Enfin, non, je ne vois pas, je suppose et si cela se trouve je suppose très mal.

Ma Loute d'amouuur resort avec le crustacé, un petit homme pour qui je porte beaucoup d'affections. Parce que toute une époque me relie à lui. Une époque importantz pour moi parce qu'elle symbolise une grande liberté. Une liberté qui se métamorphose en cracheurs de feu, soufflant des rêves dans les cieux humides, devant les yeux béats de Lisou et moi. Et puis Arny ( c'est le surnom du crustacé) connait l' Asiatique. Cela pourra peut-être m'enlever le foulard merveilleux qui me bande les yeux en me montrant ce qu'Il est vraiment. Et je voudrais bien que cette découverte ne soit pas décevante.


J'espère trop, je fais trop confiance au Destin sans me soucier de rien. Oh que non. Je me soucie de tellement tellement de choses. Des plus futiles aux plus ravageuses. Je veux du bien pour ceux que j'aime, en particulier ma famille parce qu'elle est quelque peu effriter ces temps - ci. Quoique. Comme je disais, depuis l'arrivée de Cormac, qui repart Samedi, tout va mieux. Au début on s'armait d'un masque souriant maintenant il est presque naturel. Cela fait autant de bien qu'une grosse bouffée d'oxygène.
Pour en revenir à Cormac ( rapide rappel : cormac est le petit ami irlandais de ma soeur ), il m'a fait améliorer mon anglais. Il ressemble beaucoup à ma soeur, dans son humour, sa gentillesse, sa sensibilité un peu trop sensible ( ça, c'est de famille ). Même que quand ils marchent, mains dans la mains, ils se tiennent de la même façon, un peu courbé, parce que lui est complexé par sa grande taille, elle par elle et ils ont les pieds qui se rejoigent au bout comme Olive la femme de Popey ( ouaaa quels références ! XD ).

Et pour finir cet article qui transpire l'esperance, une satanée phrase by Lavoisier " Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se tranforme ".