Brûlée
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Un temps idéal pour un évènement si glauque. Déjà les gens se ruent dans les cimetières pour déposer avec hypocrisie de jolies chrysantèmes sur les tombes. J'ai déjà aperçu quelques diablotins et sorcières maquillées énergiquement par des mamans occupées.
Demain est un jour ferié. Je déteste les jours feriés. Ils m'ennuient. Me dépriment aussi.
Dans trois jours c'est la rentrée. Aucune envie de LES voir. Eux, avec leurs manies horripilantes, leurs sourires à demi-cachés, leur hypocrisie maladive, leurs délires enfantins. Je suis dure, mais cette année je ne me sens vraiment pas proche d'Eux. Comme si j'étais un peu différente . Même si je sais que tout le monde est différent.
Une impression d'incompréhension me hante aujourd'hui. Mon cerveau se tord, bouillonne, n'arrive pas à mettre de l'ordre dans lui-même.
Et je me sens mal. Un mal de tête qui me prends aux entrailles, me donne le haut le coeur.
Il fait froid et gris mais ce n'est pas le temps mélancolique qui me déprime. Juste ce qu'il y a autour. Les voitures qui se garent par dixaine sur les parkings des cimetières. Les devoirs qui me découragent. Les rédactions inachevées. Les gens trop loin même si ils sont à quelques mètres de moi. Le retour au bahut, la routine.
J'aimerais être en vacance toute l'année.
Parce que cette année scolaire s'annonce mauvaise. Que j'ai hâte de rencontrer d'autres gens un peu plus intéressants, avec des caractères plus définis.
Je deviens un peu misantrope sur les bords...
Il y a un an je passais un haloween joyeux, avec Milie à sonner aux portes pour des bonbons collants et multicolores.
Un peu comme des gamines...
Une autre fois, une fois qui date, ma soeur et moi avions allumé des bougies dans des citrouilles. Je me souviens encore de l'odeur qui régnait dans le jardin. Une odeur un peu magique de brûlé, de légume, d'étoile, de cheminée et de barbies en plastique. Je me souviens aussi que nos citrouilles avaient l'air gentil, malgré de violentes étincelles qui brillaient dans leurs yeux.
Des larmes perlent à mes cils. Je me sens seule encore une fois. Et j'écris mal en plus de ça.
Je vais aller jouer un peu de guitare sur mon lit, la couverture sur mes épaules parce que je n'ai que ça à faire.
Demain est un jour ferié. Je déteste les jours feriés. Ils m'ennuient. Me dépriment aussi.
Dans trois jours c'est la rentrée. Aucune envie de LES voir. Eux, avec leurs manies horripilantes, leurs sourires à demi-cachés, leur hypocrisie maladive, leurs délires enfantins. Je suis dure, mais cette année je ne me sens vraiment pas proche d'Eux. Comme si j'étais un peu différente . Même si je sais que tout le monde est différent.
Une impression d'incompréhension me hante aujourd'hui. Mon cerveau se tord, bouillonne, n'arrive pas à mettre de l'ordre dans lui-même.
Et je me sens mal. Un mal de tête qui me prends aux entrailles, me donne le haut le coeur.
Il fait froid et gris mais ce n'est pas le temps mélancolique qui me déprime. Juste ce qu'il y a autour. Les voitures qui se garent par dixaine sur les parkings des cimetières. Les devoirs qui me découragent. Les rédactions inachevées. Les gens trop loin même si ils sont à quelques mètres de moi. Le retour au bahut, la routine.
J'aimerais être en vacance toute l'année.
Parce que cette année scolaire s'annonce mauvaise. Que j'ai hâte de rencontrer d'autres gens un peu plus intéressants, avec des caractères plus définis.
Je deviens un peu misantrope sur les bords...
Il y a un an je passais un haloween joyeux, avec Milie à sonner aux portes pour des bonbons collants et multicolores.
Un peu comme des gamines...
Une autre fois, une fois qui date, ma soeur et moi avions allumé des bougies dans des citrouilles. Je me souviens encore de l'odeur qui régnait dans le jardin. Une odeur un peu magique de brûlé, de légume, d'étoile, de cheminée et de barbies en plastique. Je me souviens aussi que nos citrouilles avaient l'air gentil, malgré de violentes étincelles qui brillaient dans leurs yeux.
Des larmes perlent à mes cils. Je me sens seule encore une fois. Et j'écris mal en plus de ça.
Je vais aller jouer un peu de guitare sur mon lit, la couverture sur mes épaules parce que je n'ai que ça à faire.
Ecrit par ninoutita, le Dimanche 30 Octobre 2005, 15:43 dans la rubrique Journal qui se veut intime .