Depuis une heure je mange du communisme. Je pourrais vous faire l'histoire presque complète de la Russie à partir des révolutions de 1917 mais cela ne vous intéresserez surment pas et si vraiment vous vouliez en savoir plus vous avez qu'à aller sur google ou un autre serveur semblable ( et puis si z'etes pas contents, tant pis pour vous hahahahah ! )
Je n'ai pas grand chose à raconter, juste quelques bribes de vie prise au hazard dans ma cervelle.
Je tue le temps comme un chasseur tue un oiseau dans un ciel souvent lourd de pluie. Parce que j'ai cette image du chasseur assoifé de sang animal qui tire comme un fou dans le ciel, déchirant chacun de ses nuages, chacun de ses habitants volants.
Les chasseurs me font peur depuis toute petite, avec leur fusil qui sent la haine et la mort. Je rêve parfois que je suis un oiseau et que l'on me tire dessus sans aucune honte. Je perds un sang rouge foncé, presque noir, qui vient tâché la pureté des cieux.
Je me meurt là sur la terre humide pendant qu'un chien dégoutant vient ouvrir sa geule sur moi.

Et là s'arrête le cauchemar.

Il faisait froid aujourd'hui, un froid qui mord les os, un froid qui fait claquer les dents. En même temps je n'étais pas très couverte...

Ce matin le réveil a parut tout doux, bizarrement. Je suis restée là quelques secondes à me sentir bien dans l'oncteuse tièdeure de ma couette.
Après m'être doucher j'ai même écouter un petit peu de la BO de Broken Flowers, en attendant que les dernières petites goutes d'eau disparaissent de ma peau.
Et puis j'ai mis mes chaussettes, bien consciensieusement. C'est dur à écrire consciensieusement, et si ça se trouve, je l'écris mal. Tant pis .

Rien à dire, tout à raconter. Parce qu'aujourd'hui j'ai mangé des minis sandwich au jambon au petit déjeuner et que ça, c'est tout à fait étrange. Mais c'était bon quand même.

J'ai vu Rita, ce soir. Elle est passée à la maison une petite heure. On s'est bu un verre de jus de framboise en regardant la flamme de ma bougie.

Instant silencieux, un peu magique.
On a bien rie de notre sérénité...j'avais pas envie de lui avouer que mon ventre brûlait d'énervement.
A cause de lui et de sa, pas méchanceté, plutot sa connerie profonde. Mais je n'avais pas envie de nous couper le bonheur à cause d'un con. Enfin, si le bonheur existe vraiment aujourd'hui.
C'était une journée un peu vide, avec des moments vraiment ennuyants, énervants et des moments calmes, de pur bonheur. Juste à cause de mon petit rayon rose fluo. Ma Rita.

J'ai beacoup pensé à l'asiatique aujourd'hui. Faut dire que j'ai eu le temps, pendant mes trois heures et demi de technologie ( je haaaaiiiis cette matière ).
Et j'ai envoyé un sms à une copine qui est dans le même bahut que lui, pour qu'elle se renseigne sur son âge, son prénom. Je suis folle à lier. Zeus me pardonne.